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Winkelmand
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Histoire des Transports Publics à Bruxelles - Tome 2: L'âge d'Or
door Collectif
Gebonden (doek) / 402 bladzijden / uitgave 1980
taal (talen) : frans
afmetingen : 290 (h) x 285 (b) x 38 (dk) mm
gewicht : 2745 gram
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Au théâtre, les pièces les plus agréables comptent généralement trois actes.

C'est aussi sous forme de triptyque que se présente cette Histoire des transports publics à Bruxelles dont le premier volume, La Belle Epoque, évoque la naissance — parfois difficile — et le développement, d'aventure interrompu par le manque de réalisme de leurs fondateurs, des premières compagnies d'omnibus et de chemins de fer américains. La belle et multiple aventure! Car, en même temps que s'étendait et s'étoffait le réseau, une ville, d'allure très provinciale au départ, prenait de plus en plus conscience de l'importance de son rôle de capitale et voyait se greffer, sur son vieux noyau historique, une agglomération à la démographie toujours croissante.

Le titre du 2e volume, L'Age d'Or, éionnera peut-être à première vue le lecteur qui, ayant atteint ou dépassé la soixantaine, a connu 1a période de l'entre-deux-guerres. Celle-ci, en effet, fut sans doute d'abord l'époque du jazz et du charleston, d'une certaine frénésie de vivre et d'une facilité plus apparente, en définitive, qu'effective. Mais à ces effervescentes années devaient succéder les inquiétudes engendrées par une profonde crise économique et par le spectre grandissant d'un nouveau conflit international, qui finira, hélas, par déferler sur notre pays.

L'Age d'Or! Sur le plan de l'Histoire des transports à Bruxelles, ce titre se justifie cependant. Pour les sociétés de tramways — au premier rang desquelles se situe la S.A, Les Tramways Bruxellois — la période de l'entre-deux-guerres a été marquée par une expansion assez extraordinaire.

C'est alors que le réseau a pris sa plus grande extension pour une raison bien simple, mise opportunément en évidence dans le présent volume. Les transports publics, en effet, n'avaient pas encore à subir la concurrence des véhicules privés. L'automobile, bien que déjà sortie — pourrait-on dire — de la période des expériences aléatoires, n'était pas encore accessible à chacun; elle demeurait un luxe et presque une exception. Le temps aidant, elle ne pouvait manquer d'élargir sensiblement son audience mais elle restait encore, à la veille de 1940, une souveraine dont le pouvoir naissant était loin de pouvoir concurrencer celui des transports collectifs, qui durant l'entre-deux-guerres, conservent donc une sorte de suprématie; tout le monde les utilise.

Pour répondre aux exigences de l'époque, les sociétés se trouvent dans l'obligation d'accomplir des prouesses, tout particulièrement pendant l'occupation étrangère de notre sol. On s'en rendra compte en parcourant les différents chapitres du présent volume.
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