Pierre DULIEU, professeur d'économie aux Facultés Notre-Dame de la Paix et directeur de la revue namu-roise Confluent, est aussi un grand amateur d'histoire.

Mais il n'étudie jamais l'histoire pour elle-même. S'il s'est intéressé à Namur en 1830, c'est parce que « par delà 150 ans, notre société renoue avec les ambiguïtés, les idéaux, les polémiques d'une époque qu'on croyait révolue ».

1830, c'est, pour les Belges, la crise d'un régime, le choix d'un certain type de société, et surtout un immense hymne à la liberté.

Contrairement à ce que l'on croit souvent, Namur n'est pas restée à l'écart du mouvement. Par la plume, dans le courrier de la Sambre, par la parole à la tribune des Etats-Généraux, par des pétitions, par les armes enfin, elle a conquis des titres de gloire.

Ce sont ces années exceptionnelles que raconte ce livre. Il poursuit par l'évocation des anniversaires qui de vingt-cinq en vingt-cinq ans marquent l'évolution hésitante de la jeune nation belge.