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Péruwelz - Bonsecours en cartes postales anciennes
Hardcover / 76 bladzijden / uitgave 1972
taal (talen) : frans
afmetingen : 151 (h) x 208 (b) x 10 (dk) mm
gewicht : 246 gram
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La Belle Epoque écrit en volutes les charmes de l'existence. Pour Péruwelz, c'est l'âge d'or, car le visage de la cité achève de se modeler et ce visage est beau, car un enthousiasme vital entraîne les Péruwelziens à toutes les réussites, tant matérielles que sociales.

Quand, en 1816, Péruwelz devient une ville, elle n'en a guère l'aspect. Certes, les maisons cossues des riches marchands élèvent autour de la Grand-Place leurs belles façades où pierre et brique s'harmonisent, mais cette place n'est pas pavée... La chaussée de Leuze à Condé traverse déjà la localité, mais elle s'étrangle dans la petite rue du Moulin, se heurte à la muraille de l'étang et pour gagner Bonsecours, monte à Sonde-ville et dévale le Bas-Coron. Cependant l'urbanisation a commencé, dès 1810, par l'émiettement du domaine seigneurial: des maisons s'édifient sur deux côtés du "grand jardin" suivant l'angle droit Square-Drève. 1845: la trop modeste église disparait et la nouvelle s'étend de l'autre côté de la tour, à la place du cimetière qui a gagné le Mont. 1846: une maison de la Grand-Place, acquise et remaniée: c'est le premier hôtel de ville. En deux étapes, l'étang du château se mue en un charmant jardin public. 1888: la rue du Moulin s'élargit; des façades neuves se dressent, de la Grand-Place à la rue des Tanneurs. D'ailleurs, de part et d'autre de la voie ferrée où le premier convoi passe en 1870, des rues nouvelles favorisent, en direction de la Roë, l'extension urbaine qui se poursuit de nos jours. En 1885, Bonsecours entreprend l'édification de sa basilique, merveille de pierre à l'orée de la merveilleuse forêt.

L'industrie de la laine fut à la base de la prospérité.

En 1900, le "balotil" a disparu, mais les entreprises de bonneterie se multiplient à côté de trois filatures et d'un tissage. Deux mégisseries, quatre tanneries, sept fabriques de chaussures, trois entreprises métallurgiques nécessitent un personnel nombreux. C'est pourquoi les moulins tournent sans arrêt et huit brasseries ne suffisent pas à pourvoir les pompes d'innombrables estaminets. La cité compte alors 9.000 habitants. C'est la ville des belles fortunes, qu'elles se manifestent en "châteaux", s'enflent discrètement dans les banques ou s'élaborent encore dans l'activité des "boutiques" aussi achalandées que prospères. Toute la population s'éprend d'ascension sociale, intellectuelle et artistique, aidée par l'action profonde des écoles.

Ce temps d'activité débordante biffe allègrement le passé, efface les traditions, ce qui affaiblit le sens communautaire. L'exubérance des idées suscite des conflits que deux hebdomadaires locaux expriment sans modération. Pourtant l'autonomie de Bonsecours réalisée en 1907 n'a pas été une séparation. Péruwelz-Bonsecours, c'est la terre où il fait bon vivre.
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