Ces «mémoires», Jean d'Osta les avait d'abord prévus photocopiées à cinq exemplaires pour ses cinq petits-enfants.

Maintenant, ce sont des milliers de lecteurs qui vont les savourer. Il ne s'agit, certes, que du récit de sa vie de Bruxellois moyen. Mais, né en 1909, il a été le témoin privilégié de tant de mutations de la capitale et de ses mœurs depuis le début du siècle! Les souvenirs de son enfance et de sa jeunesse sont particulièrement éloquents à ce sujet.

Cette saga familiale, «candidement» écrite, c'est l'histoire de la Tante Hélène, de l'oncle Franz, du cousin Jules, de la grand-mère Somers, de Dikke Mee et de bien d'autres, qui ne sont pas seulement des personnages authentiques, mais de savoureux prototypes des «bons Bruxellois» d'alors.
L'auteur s'est interdit de romancer son récit, mais, à sa manière souriante, il l'a parsemé de réflexions spontanées, délibérément ingénues, humoristiques ou sentimentales.

Ce n'est pas le moindre charme de ce livre où revit une époque inéluctablement révolue...