Sainte Marie de Woluwé, dite par quelques-uns la « lamentable », et appelée ailleurs la « misérable », n'a pour ainsi dire pas d'histoire. Son curriculum vitae tient en trois pages. Ce n'est pas une grande dame, fille ou femme de prince ou de seigneur ; ni une de ces imposantes mystiques, riches d'éducation, de savoir et, disons-le, de littérature. Nul n'a écrit sur elle ; le livre l'ignore, sinon la mémoire des hommes.
Mémoire qui pourrait ne s'adresser qu'à une figure légendaire, si certains signes irrécusables n'étaient là, consignés dans un registre, pour affirmer sa réalité physique.
Les saints ne sont pas si rares qu'on le pense, mais ils ne sont pas toujours là où l'on croit. Il n'en manque pas qui remplissent le calendrier grégorien et il en est de grands, c'est certain. Mais combien oubliés, négligés, non signalés, à cause de l'obscurité de leur vie, de l'humilité de leur démarche, ou pour d'autres raisons? Le hasard des circonstances est en toute chose un grand maître. Nous [...]
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