Reproduction anastaltique de l'édition de L. Grandmont-Donders, Liège 1848
Dès son apparition, le prospectus de cet ouvrage a fait naître quelques objections, auxquelles il est de notre devoir de répondre.
A quoi bon, a-t-on dit, l'histoire d'un aussi petit pays? — A ce cri de l'ignorance, nous ne devrions peut-être pas répondre ; cependant nous invoquerons ici l'autorité de tous ces historiens modestes et patients. qui consacrèrent leurs veilles laborieuses à rechercher les traces et à écrire l'histoire des nations de second ordre ; nous citerons les paroles du savant Martène : « Mirum est nullam hactenùs historiam monasterii Stabulensis , quod nobilissimum est, proferri, vixque aliquam, eamque imperfectam et parùm accuratam Abbatum , qui ab annis mille et amplms illud administrârunt, haberi seriem. » En effet, les annales d'un petit pays ne peuvent-elles point jeter quelque lumière sur l'histoire générale et sur celle des grandes nations? Les grands et les petits peuples n'ont-ils point entre eux des relations intimes ? Et depuis quand la gloire et l'honneur des nations se mesurent-ils sur l'étendue de leur territoire ?
L'auteur avait un motif plus puissant encore pour écrire [...]
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