Le Borinage terre d'histoire, terre de labeur où le passé se mêle douloureusement avec l'avenir, terre aussi de contrastes où le beau et le bon se confondent avec le laid et le mauvais comme peuvent se confondre le vrai et le faux.

Pour certains, le Borinage serait devenu une terre de déréliction, à ce sujet, Constant Malva (Mineur écrivain de Quaregnon) écrivait dans son livre «Ramentevoir» ceci : «Se sentir encore vivant et être déjà mort», comme s'il avait déjà senti les relents d'un purgatoire à louer et les odeurs fades d'un crématoire à vendre.

Pour d'autres le Borinage aurait encore un avenir et un devenir à construire,... aurait encore une vie après la vie. Dans ce cas ne faudrait-il pas changer la quasi totalité des mentalités qui enflent le pourtour de son «corsage» ? Le Borinage vivrait ainsi une sorte de «casus belli» aux idées reçues. Le Borinage comprimé entre la Gaule puis la France, entre la Wallonie et les «Walloniens» use ses derniers espaces ; offre ses derniers lambeaux à l'Histoire de demain.

Ces définitions dites, il nous reste donc que l'Histoire et sa chronologie pour mettre à l'honneur la terre boraine dans sa conclusion à travers ses «histoires dans l'Histoire».