ALORS que l’errance n’est plus guère possible dans une ville, à une époque où le vacarme de la vie moderne annihile les sensations de l’homme, Liège reste encore une cité où il fait bon se promener.

Le pittoresque d’un vieux marché, la poésie nostalgique des quais le long d’un fleuve en constante évolution, on les retrouve ici par la magie du regard.

Pour tâter le pouls d’une cité dont l’artère ardente reste cette Meuse tant de fois chantée, Jacques Donnay avec ses crayons et ses pinceaux, Jean Jour avec ses mots, convient à la flânerie tous ceux qui savent encore voir, écouter et sentir.