Plus le temps passe et plus on en parle. A mesure que se dessine, à portée de la main, le seuil de l’an 2000, le regard se tourne vers l’arrière, à la recherche du temps perdu, de ce temps des chapeaux « boules » que l’on retrouvait partout, sur le parcours du Longchamp Fleuri, au mariage de Mademoiselle Beulemans, aux terrasses ensoleillées de Moeder Lambic, des Mille Colonnes, autour du kiosque à musique du parc Royal, sur les gradins du Karreveld et — une fois n’est pas coutume — aux apparitions publiques de Léopold II.
Etait-ce le bon temps ? L’image nous invite à y croire et le prix du téléphone, du ticket de tram, du demi-bock, du bifteck-frites, aussi.
Bruxelles au temps des chapeaux boules : un sacré retour en arrière. De quoi se distraire un moment et... rêver longuement.
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