Faire découvrir le patrimoine industriel de la France, l’histoire non écrite d’un long passé de travail quus’inscrit sur notre sol, dans les paysages de nos régions, telle est l’ambition de ce livre.

Née en Angleterre où, depuis une vingtaine d’années, elle a pris l’ampleur d’un véritable mouvement populaire, l’archéologie industrielle recense les témoignages matériels encore présents de deux siècles environ d’activité productive. Elargissant la notion de patrimoine national, elle y introduit des objets de curiosité, de recherche et de contemplation qui commencent à s’insérer dans la trame des monuments historiques traditionnels, et dont elle cherche également à assurer la sauvegarde et la réhabilitation.

Sites de hauts fourneaux, forges, manufactures, usines, chevalements de mine, ponts, équipements de canaux : autant de monuments dotés souvent d’un puissant pouvoir évocateur et représentatifs d’une part trop mal connue de notre histoire nationale.

Une activité aussi récente n’avait jusqu’à présent fait l’objet d’aucune étude d’ensemble. L’ouvrage de Maurice Daumas comble cette lacune. L’auteur et son équipe ont été parmi les tout premiers pionniers de l’archéologie industrielle en France.