Conscients de la valeur des travaux de leur père en tant que référendaire de l'Association des Descendants des Lignages de Bruxelles et comme généalogiste, les héritiers de Henry-Charles Van Parijs, plus connu sous le nom de plume de HENRY-CHARLES van Parys, eurent à coeur de veiller à la préservation et la pérennité de ses manuscrits.

Parmi les derniers ouvrages auxquels il avait mis la main, un très important dossier traitait de l'histoire des Gardes Bourgeoises de la Ville de Bruxelles. Ce dossier comprenait des centaines de feuillets tant manuscrits que dactylographiés, manifestement rédigés au fur et à mesure des recherches que l'auteur menait sur ce sujet depuis de très nombreuses années dans les dépôts d'archives de la Ville et de l'Etat. Handicapé par la maladie, c'est chez lui qu'il entreprit le classement systématique et la rédaction littéraire, travail complexe et de longue haleine que tout auteur, historien ou généalogiste, ne connaît que trop bien, et qui requiert parfois un retour aux sources qui ne lui était hélas plus possible.

La famille Van Parijs confia le dossier au directeur des Recueils de l'Office généalogique et héraldique de Belgique, souhaitant voir paraître l'étude dans cette collection. Quoique le sujet traité - hormis les notices des capitaines de la Garde Bourgeoise - soit assez différent de ceux publiés habituellement dans la collection, le dossier fut mis à l'étude. Il s'avéra qu'il fallait avant tout saisir en traitement de texte le manuscrit, fort difficile à déchiffrer.

Le texte reçu n'était que très partiellement achevé en vue d'une édition. De plus le sujet traité nécessitait une bonne compréhension des termes utilisés, la connaissance de la structure administrative et sociale propre à la capitale du Duché de Brabant, et plus particulièrement les règles de dévolution au sein des sept Lignages. Nul mieux que M. Baudouin Walckiers, successeur de l'auteur comme référendaire de l'Association, et généalogiste chevronné, ne pouvait s'atteler à ce travail.
Il fallut ensuite collationner les textes, ce pour quoi la collaboration du chevalier de le Vingne fut très appréciée, vérifier les références, les replacer dans le texte, tâche particulièrement difficile dans les notices des capitaines, l'auteur ayant voulu éviter les redondances tout en identifiant clairement l'origine de chaque assertion. Tâche délicate dans la mesure où il fallait ne pas dénaturer l'écriture de l'auteur, tout en précisant certains points par ci par là. Travail de longue haleine, qui, quasi terminé, fut mis en suspens car l'importance du volume à publier posait de sérieux problèmes budgétaires, malgré l'intervention de la famille Van Parijs dans la saisie du texte.

Intervint alors récemment l'offre de Y Association des Descendants des Lignages [...]