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Jours de Guerre, tome 7 - 1941 : Jours de Lutte
Paperback / 104 bladzijden / uitgave 1992
taal (talen) : frans
collectie : Jours de Guerre
nummer : 7
ISBN : 2871931631
EAN : 9782871931638
afmetingen : 280 (h) x 210 (b) x 9 (dk) mm
gewicht : 490 gram
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referentie : 1011975
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De l’automne 1940 au printemps 1941, l’état de choc provoqué par le tourbillon des événements de mai-juin, la longue prostration d’un peuple vaincu commencent à se dissiper. De faibles rayons d’espoir percent, modestement encore, la brume de la défaite. Ils percent surtout chez ceux qui veulent, malgré tout, et dans la mesure de moyens encore fort limités, reprendre la lutte. Nos aviateurs d’abord, d’autant plus meurtris par la défaite qu’ils n’ont pu participer que faiblement, à la défense du pays envahi, seront les premiers à dire non. Non au vainqueur bien sûr, mais d’abord non à la politique hésitante des autorités ministérielles, non à leurs chefs captifs de l’obéissance aux ordres donnés. Dans le ciel de la Bataille d’Angleterre, ils seront quinze pilotes de chasse et quatorze membres du personnel navigant du Coastal Command à avoir, sous les cocardes et l’uniforme britanniques. pris la revanche de mai 40 en remportant plus de vingt victoires aériennes.

Au Congo Belge, la question primordiale est d’abord de maintenir l’autorité légitime dans une colonie soudain privée du pouvoir métropolitain qui, jusque-là, a pensé pour elle. C’est l’honneur du gouverneur général Ryck-mans et d’Albert De Vleeschauwer d’avoir indiqué très tôt que pour le Congo la guerre n’était pas finie et que toutes les ressources économiques de la colonie étaient à la disposition de la Grande-Bretagne, seule à continuer la lutte. Des hommes également patriotes vont se déchirer sur l’attitude à adopter, problème compliqué par des rivalités, des susceptibilités et des antagonismes de personnes. Le «putsch» de Stanley ville en est la tragi-comique démonstration. Mais, une fois les dés jetés, le Congo fera «sa» guerre en Abyssinie, des opérations guerrières dans d’épouvantables conditions climatiques et sanitaires. Soldats et porteurs indigènes ont suivi, avec une fidélité touchante et sans faille, leurs gradés belges dans la recherche d’un champ de bataille sur lequel flottera victorieux, pour la première fois depuis mai 40, le drapeau tricolore...

En Belgique occupée, d’autres cadres militaires, d’active et de réserve, ont, eux aussi, dit «non», se sont efforcés de renouer le contact avec leurs collègues. Dans le secret, se prépare une force militaire clandestine qui pourrait entrer en action contre l’occupant et ses collaborateurs. La Légion Belge va naître, fusionner avec d’autres groupes aux buts et aux idéaux similaires, ne plus se consacrer qu’à la lutte contre l’occupant, ce qui ne fera pas disparaître les préventions à son égard de ceux qui la jugent à travers les brouillards londoniens.

D’autres n’attendent pas que la situation militaire permette ce rôle de 5e colonne sur les arrières ennemis. L’action directe se manifeste spontanément : destructions de câbles électriques ou téléphoniques, mais aussi attentats personnels commis non sur les forces d’occupation mais sur ceux qui. par passion politique ou par intérêt matériel, servent la politique de l’ennemi. L’occupant réagira vite et fort, comme on pouvait s’y attendre. Pour lui, sabotage rimera avec otages. Pour les services du Spécial Operations Executive, il fallait coordonner ces actes individuels et les intégrer dans un plan plus vaste. Le bilan humain sera très lourd parmi ces premiers soldats de l’ombre, souvent abandonnés à leur esprit d’initiative.

Et enfin, pour la classe ouvrière frappée de plein fouet par le blocage des salaires et la disette, faire grève «pour les patates», c’est aussi défier l’occupant et ses lois, c’est surtout en tarissant la production charbonnière et sidérurgique priver l’ennemi de 2.000 tonnes d’acier par jour. Consciemment ou inconsciemment, la grève de la famine, de la misère et du désespoir s’est muée en arme patriotique. L’évolution est semblable chez ceux, souvent communistes, qui l’ont organisée.

La «grève des 100.000» va permettre au P.C.B. de prendre pied dans les entreprises, d’y organiser des groupes clandestins d’action et de passer simultanément du social au politique et de l’international idéologique au national quotidien.
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