Une des caractéristiques majeures des Bruxellois est de ne jamais rien prendre au sérieux ! ïout est tourné en dérision, personne n'est sacré, qu'il s'agisse des «grands de ce monde» ou des plus nobles institutions.
De tout ceci, le Bruxellois se moque - gentiment - et il n'a pas son pareil pour manipuler ce qu'on appelle la «zwanze», torme d'humour qui n'a son pareil nulle part ailleurs.

Les Rois de la Zwanze, réunissent les meilleurs humoristes du passé, de Coco Lulu à Jean d'Osta en passant par Pitje Schramouille, Zizi Festerat ou Virgile, ce qui était déjà le cas dans un recueil intitulé Les Zwanzeurs, mais avec, ici, quelques contemporains et des comiques dont les textes sont aujourd'hui introuvables ou très difficiles à dénicher.

On trouvera donc les mêmes chapitres mais copieusement augmentés : cela va de la parodie, genre bruxellois de prédilection, à une franche gaieté en passant par le théâtre avec le sens du dialogue à l'emporte-pièce, la manipulation du langage qui tripatouille français, flamand, parfois même wallon, l'art du portrait pénétrant et la fierté d'être Bruxellois.

Les textes, écrits tantôt en français, tantôt en dialecte local sont suivis d'un lexique afin de ne rien perdre et de savourer cette verve constante, cet humour si particulier.