Quand on aime une chose, tout ce qui la concerne prend de la valeur. Même le plus petit détail aura son intérêt. On souhaite obtenir le maximum de renseignements à son sujet. Si elle est ancienne, on désire s'informer de son passé, éventuellement de ses possesseurs antérieurs, savoir si son état actuel correspond à celui d'antan, les prix qu'elle a faits lors de l'achat ou de la vente. L'objet aimé, mieux connu, sera davantage apprécié.
Or, la Commune d'Auderghem a sur son territoire une « chose » très ancienne remontant au XIIe siècle que ses habitants aiment, admirent et vénèrent : la chapelle Sainte-Anne, « leur » chapelle.
De son « curriculum vitae » on ignore beaucoup, presque tout, sauf pour le XIXe siècle au cours duquel Sainte-Anne a eu une vie bien mouvementée.
Elle a failli y perdre la vie, Elle a agonisé tout au long de la seconde moitié du siècle. Aussi, pour cette période, ferait-on mieux de parler de « curriculum agoniae ». En soi, le sujet est triste.
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