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Perles et Curiosités des Communes belges
Paperback / 150 bladzijden / uitgave 1966
taal (talen) : frans
uitgever : A compte d'auteur
afmetingen : 270 (h) x 213 (b) x 12 (dk) mm
gewicht : 480 gram
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Je suis né à Bruxelles, dans une petite maison, au n" 39 de la rue Bodeghem, près de la place Anneessens, au quartier de Notre-Dame-au-Rouge.

Mes parents appartenaient au peuple. Mon père n'eut pas la possibilité de nous faciliter la vie : sa progéniture était trop nombreuse et il n'était pas riche. Je ne pus donc étudier à ma guise, et très tôt, je fus arrêté par les nécessités de l'existence matérielle et surtout par la guerre de 14-18.

Je quittai l'école primaire n° 13 de la place Anneesens avec la réputation d'un cancre. Mais sûrement pas pour le dessin !

Mon professeur était un grand amateur de folklore. Il ne perdait aucune occasion de me faire dessiner. Les vieilles pierres et les pignons l'intéressaient beaucoup, au détriment, bien entendu, de mon éducation ! Evidemment, je préférais mille fois dessiner que de me casser les méninges sur les mathématiques et la géographie.

Ce petit jeu de dupe finit par me conduire sur la voie du folklore.

Je devins apprenti graveur. Du matin au soir, je dessinais
des lettres. Je fus dessinateur de fermoirs de sacoches en argent ; ciseleur en cuivre et argent, apprenti chromo-lithographe. Dans
une imprimerie, du matin au soir, je ramassai les lettres en plomb que les typographes laissent tomber de leurs composteurs. Et je les redistribuais dans les casses...

Je voulais devenir un bon artisan afin d'acquérir les connaissances qui me permettraient d'être un parfait dessinateur sur pierre.

Des années durant, tous les soirs, mon labeur quotidien accompli, je suivis les cours de dessin linéaire jusqu'à la classe de dessin d'après nature de l'excellente Académie des Beaux-Arts de Bruxelles.

Les hivers passés à copier les sculptures grecques, romaines et de la Renaissances, sont incontestablement le point de départ de toutes mes études d'ordre esthétique.

Elle ont, en quelque sorte ,orienté mon destin en me donnant le goût de l'art, en m'incitant à lui consacrer ma vie, tout en développant en moi cette émotion native que donne la splendeur des choses.

C'est alors que vint l'ambition de dessiner plus que des plâtres et des nus...

J'obéissais d'ailleurs à une vocation qui me possédait depuis l'enfance.

Perpétuer par le dessin, la vie de tous les jours, tel fut mon but. Et je dessinai...

En 1935, je fis la connaissance de Louis Quiévreux, éminent folkloriste, journaliste à « La Dernière Heure ». A cette époque, après avoir exposé des tableaux représentant les impasses de Bruxelles, je désirais rassembler en un album une centaine de dessins de culs-de-sac.

Il promit d'écrire la préface. Dès ce jour, il me tendit une main fraternelle et me mit sur le bon chemin en m'instruisant, en aidant à ma formation littéraire, en me conseillant dans mon travail de dessinateur folklorique. Il me fit apprécier le précieux réconfort d'une amitié basée sur une entière confiance réciproque. C'est de cette manière que naquirent les ouvrages cités dans ce volume.

En 1945, mon ami Quiévreux me fit entrer à la « Dernière Heure » comme collaborateur. Je fis les croquis d'audience des cours d'assisses de Bruxelles et des provinces.

Plus tard ce journal publia, chaque semaine, le mardi, un dessin illustrant une curiosité d'une commune belge.

De cette collaboration de plus de quatre ans. j'ai choisi 150 dessins, images évocatrices. chers souvenirs liés à l'endroit où l'on a vécu, où l'on a aimé, où l'on a porté sa flânerie, ou ses amours...
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