Un livre qui, comme celui-ci, se recommande par son utilité et par l’agrément de sa lecture, pouvait se passer de Préface.

L’auteur, pourtant, a jugé opportun, au moment de la remise de son manuscrit à l’impression, de faire précéder celui-ci de quelques lignes destinées à le présenter au public ; et il a bien voulu —ce dont je suis très honoré— me demander d’écrire les dites lignes.

Je connais le zèle éclairé de Monsieur l’Abbé Marcel Graindor en faveur de tout ce qui concerne le développement intellectuel et moral de la paroisse qu’il administre ; et je sais aussi quelle patience et quels soins il a mis au service de la recherche des matériaux inclus dans le présent travail. Pouvais-je, dès lors, lui répondre par un refus ?...

La tâche, d’ailleurs, est fort aisée ; car il me suffit de signaler, aux habitants de Soiron ainsi qu’à ceux de toutes les communes environnantes, combien ils trouveront de profit et de plaisir sain, en apprenant à mieux connaître l’histoire du charmant coin de terre qui les porte et qui restera, toujours, le confident le plus parfait de leurs espoirs et de leurs affections.