Ce colloque international de février 1993, laissant de côté les auteurs coloniaux, a décidé de scruter l’image que se faisaient et livraient de l’Afrique journalistes, missionnaires, artistes, concepteurs de manuels, dramaturges, poètes, romanciers, auteurs de bandes dessinées. En ne se limitant pas à ce qu’on appelle les corpus nobles, les organisateurs ont pris des risques pour en éviter de plus périlleux. Un certain refus du questionnement idéologique étonnera tout d’abord ; il sera ensuite justifié par l’originalité des conclusions qu’on pourra dégager de l’ensemble.
Si, comme on le répétera souvent dans ou entre les lignes qui suivent, voir n’est pas savoir, l’acuité du regard demeure le meilleur démarrage sur la voie de la connaissance. Et pour paraphraser un royal propos, passé en axiome, cela doit se faire «sans atermoiement funeste, ni précipitation inconsidérée».
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