Bruxelles possède trois parlers populaires: le jargon français, le jargon flamand et le marollien.
On pourrait même en citer un quatrième, l'argot ou "bargoensch" qu'étudièrent si savamment Isidoor Teirlinck et P. Hermant.
On entend tous les jours chez nous les jargons français et flamand "La verdurière m'a rendu trois francs trop court", "Suske ès ne wallebak". Le marollien est agonisant. Seules quelques vieilles gens de la rue Haute le parlent encore. C'est un amalgame de flamand et de wallon. Les Marolliens de souche se reconnaissent à l'habitude qu'ils ont d'intercaler fréquemment "tch" dans leur parler. Ils disent, par exemple "lotch hem goên" (laissez-le aller), alors qu'à Molenbeek, on dit "lot hem goên".
Puisse cet ouvrage, qui fait rire, qui amuse tant de lecteurs, fixer un peu l'âme du Vieux-Bruxelles.
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