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A l'êwe : Ponts, gués et passeurs sur l'Ourthe. Hotton, Rendeux, La Roche
Paperback / 206 bladzijden / uitgave 2000
taal (talen) : frans, nederlands, engels, duits
uitgever : Eole
collectie : Mémoire de l'Ourthe
ISBN : 287186036X
EAN : 9782871860365
afmetingen : 207 (h) x 147 (b) x 15 (dk) mm
gewicht : 275 gram
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“Il suffît de passer le pont, c’est tout de suite l’aventure”, chante Georges Brassens. Encore faut-il qu’il y ait un pont. “C’est une pauvre vie, tu sais, de vivre sans pont” : cette constatation-là est de feu Modeste Soreil, qui voulait exprimer le quotidien des habitants de Marcourt privés de leur pont au sortir de la dernière guerre.

Aujourd’hui, les ponts sont partout. Bien souvent, on les franchit sans les remarquer, car ils se confondent avec la route goudronnée qui les traverse. L’homme a définitivement dompté la nature. Retournons simplement cent cinquante ans en arrière, et les données sont toutes différentes. Le réseau de communications, d’abord, car l’histoire des ponts, c’est aussi celle des routes. A l’époque, Hotton et La Roche n’étaient pas reliées par la grand-route actuelle, datée de 1864, mais par un chemin, dans lequel d’aucuns voient une partie du tracé de la voie romaine Tongres-Arlon. Aujourd’hui, une bonne partie de cette route n’est plus que chemins de campagne, voire sentiers, quand elle ne s’évanouit pas totalement dans la verdure environnante.

Qu’on se l’imagine : le voyageur qui partait de Hotton par cette voie devait, avant d’arriver au cœur de La Roche, franchir pas moins de neuf fois l’Ourthe ! A gué lors des bonnes saisons, dans la barque du passeur, sur une passerelle branlante, au mieux sur un pont de bois. A l’époque, c’est la nature qui dicte ses lois. Ainsi les passerelles, souvent rudimentaires, faites d’échelles planchées posées sur des chevalets placés dans le lit de la rivière, sont emportées par chaque crue ou débâcle (mais elles sont parfois démontées pour la mauvaise saison). Qu’importe ! On repêche les morceaux plus bas, et on reconstruit. Il est aussi un système rapporté par Gavray-Baty dans son ouvrage sur le Ban de Fronville : la passerelle était fixée aux rivages par ses extrémités, mais le joint du milieu était laissé libre. Ainsi, lors d’une crue, la passerelle s’ouvrait simplement et ses deux parties venaient s’allonger contre la rive.

Dans une lettre du maire de Marcourt adressée au sous-préfet de la République française en 1809, on lit : “la rivière d’Ourthe s’écarte tous les ans de son lit, d’une si grande distance que dans 5 ou 6 ans, l’eau ne [...]
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