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La Deuxième Guerre mondiale: La Bataille du Désert
Hardcover / 208 bladzijden / uitgave 1980
taal (talen) : frans
uitgever : Time-Life
afmetingen : 290 (h) x 238 (b) x 20 (dk) mm
gewicht : 1085 gram
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zeer goede staat
9,95 EUR
referentie : 1005644
Alle prijzen zijn BTW inbegrepen
La Bataille du Désert recouvre toutes les opérations d'Afrique du Nord de 1940 à 1943 : la campagne de Libye et d'Egypte, le débarquement allié au Maroc et en Algérie, la campagne de Tunisie. Dans le contexte général de la Deuxième Guerre mondiale, ce théâtre d'opérations n'a pas revêtu l'importance du Pacifique ou du front russe et n'a mobilisé que des forces relativement modestes. Toutefois, une défaite britannique eût ouvert aux forces de l'Axe l'accès à l'Egypte et au canal de Suez, et sonné le glas de la prépondérance anglaise au Moyen-Orient. D'autre part, la victoire décisive de 1943 en Tunisie procura aux Alliés la maîtrise absolue de la Méditerranée et assura le succès de leur contre-offensive en Sicile et en Italie dans le courant de la même année.

Le présent ouvrage, conçu à l'origine par un historien anglais à l'intention du public américain, offre un récit coloré et concis de ces événements déterminants. Le vent tourna en faveur des Alliés à la fin d'octobre 1942 lorsque Montgomery, commandant la VIIIe Armée britannique, repoussa à El Alamein l'Afrika Korpsde Rommel. Cette opération fut suivie, le 8 novembre, de l'Opération Torch, le débarquement anglo-américain au Maroc et en Algérie, de sorte que Rommel se trouva pris dans les mâchoires d'une tenaille qui, en se refermant, allait le chasser d'Afrique du Nord et contraindre 200000 soldats de l'Axe à se rendre.

Pour les Français, la bataille du désert prit une signification particulière. Elle marqua, après le désastre de 1940, le retour progressif de leurs forces armées dans la lutte contre les puissances de l'Axe. Tout d'abord, une formation de 3 600 hommes, la 1ère brigade des Forces françaises libres, commandée par le général Pierre Koenig, fut intégrée dans la VIIIe Armée britannique. Lors de l'offensive de Rommel sur la ligne de Gazai a, cette unité, du 27 mai au 1er juin 1942, résista à tous les assauts ennemis, dans la région de l'oasis de Bir Hakeim, facilitant ainsi le repli sur l'Egypte de la VIIIe Armée. Rommel en personne rendit hommage à la vaillance des troupes françaises libres, et le général de Gaulle lui même, ne put retenir ses larmes en apprenant leurs exploits.

D'autres unités, placées sous le commandement du colonel Philippe de Hauteclocque, le futur général Leclerc, se distinguèrent avec le même éclat. A la tête d'une colonne partie du Tchad, Leclerc traversa 1 500 kilomètres de désert et s'empara, le 1er mars 1941, du poste fortifié de Koufra, en Libye, défendu par une garnison italienne bien supérieure en nombre et en matériel. Ce fut la première victoire remportée par les troupes françaises depuis 1940. En décembre 1942, Leclerc entreprit une opération encore plus difficile. Avec une colonne motorisée de 4000 hommes, il couvrit en à peine plus d'un mois 2 400 kilomètres dans le Sahara, conquit le Fezzan et poussa sur Tripoli pour faire sa jonction avec la VIIIe Armée qui arrivait d'El Alamein.

C'est le général de Gaulle en personne qui annonça cette victoire au peuple français à la B.B.C. en faisant remarquer: «Peut-être l'effort de ces bons soldats a-t-il quelque peu consolé les misères de la France.»
L'armée française d'Afrique, soumise jusqu'alors à Vichy, avait elle-même repris les armes. En janvier 1943, alors que les Anglo-Américains se trouvaient bloqués au nord de la Tunisie, le 19e corps d'armée, commandé par le général Louis Koeltz, se battit pratiquement sans soutien, sans armement ni matériel modernes, et perdit 5000 hommes en défendant les accès de la plaine de Kairouan. C'est alors que la renaissance de l'armée française se réalisa dans toute son ampleur.

Par un geste qui indigna l'opinion ralliée à la France Libre, les Alliés conclurent un marché avec l'amiral Darlan, commandant en chef de toutes les forces de Vichy, qui se trouvait à Alger au moment du débarquement anglo-américain. Apprenant que Darlan allait être placé à la tête de l'administration civile en Afrique du Nord, de Gaulle écrivit à l'amiral Starke, représentant de Roosevelt: «Je comprends que les États-Unis paient la trahison des traîtres si elle leur paraît profitable, mais elle ne doit pas être payée sur l'honneur de la France.»
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