Légendes et folklore, sièges et batailles, à chaque pas s'éveille à Namur l'écho des souvenirs.

Souvenirs d'une cité millénaire, née au confluent de Sambre et de Meuse, qui fut, dès les temps les plus reculés, un gîte d'étape à l'abri des pillards, et au Moyen-âge un lieu de rencontre pour les marchands naviguant sur le fleuve.

Aujourd'hui, fidèle à sa vocation, Namur est ville-carrefour qui, par sa position privilégiée, devient le cœur d'une agglomération de plus en plus vivante, portant en elle de riches promesses. Lieu idéal de convergence, qui permet à la cité toutes les espérances.

Vieille ville de guerre, redoutable place-forte des temps anciens, assiégée et combien de fois ruinée, puis ressuscitant de ses cendres, pour présenter toujours dans la paix retrouvée un visage de coquetterie et de charme attachant.

Charme d'une cité aux dimensions tellement humaines, dont les toits d'ardoises aux couleurs violettes se pressent au pied du «Champeau», et que dominent clochers et coupoles.

Charme d'une citadelle, où ne résonnent plus les clameurs des rudes
batailles; aujourd'hui, parc immense, oasis de verdure, largement ouvert
aux promenades et aux jeux.

«Le donjon a perdu son air d'arrogance; Terra Nova rêve dans le lierre;
le fort d'Orange attire les amoureux; la tourelle des guetteurs regarde
passer les yachts de plaisance...». (R. Gillard).

Douceur incomparable des collines ondulées, couvertes de bois et de vergers, embuées de brume légère descendant des courts sommets vers le fond de la vallée, où coule la Meuse chantée par François Bovesse:
O Meuse, mon pays, mon doux pays, ô Meuse, je t'aime pour ce qui fait ce que tu es, pour chaque matinée à l'écharpe brumeuse, où, dans le brouillard bleu, chaque jour tu renais».