En 1989, Jean VANDENDRIES, journaliste au journal "Le Soir" et spécialement attaché aux problèmes du Brabant Wallon, donnait à la région un ouvrage, "Les rues de Nivelles de A à Z", qui est une promenade parmi les rues dont l'auteur retraçait l'étymologie. Il retrouvait ainsi des souvenirs bien vivants des "vieux Aclots" et des éléments de la conscience du peuple de Nivelles.

Cet ouvrage est déjà pratiquement épuisé mais les nombreux contacts pris à l'occasion de sa rédaction et des apports nouveaux ont amené l'auteur à pénétrer plus avant dans le passé ancien ou récent
de la ville. Certains personnages vivent encore ou l'auteur a pu retrouver les enfants d'autres ainsi qu'une documentation fort intéressante en photos ou documents.

C'est ainsi qu'un second Uvre, "Si Nivelles m'était conté...", voit le jour. Il fait (re)vivre les personnages les plus typés ayant marqué la cité aclote depuis une centaine d'années.

Une enquête favorisée par la richesse du Fonds Willame conservé au Waux-Hall et menée dans plus de deux cents familles a débouché sur une fresque extraordinaire de plus de cinq cents sobriquets (appelés "spots" à Nivelles) accrochés aux basques des plus éloquents ainsi qu'au portrait des plus humbles, inconnus ou célèbres à leur manière tel ce Crapaud dont on parle encore d'abondance ou l'illustre Pantalon, le sobriquet attribué au bourgmestre Jules de Burlet devenu premier ministre en 1893.

Cet ouvrage est complété par 130 photographies et 60 poésies ou chansons qui risquaie d'être perdues définitivement. Cet ouvrage est une contribution originale et indispe^ sable à l'étude du folklore local qu'il était grand temps de remettre en valeur et dl présenter aux amateurs de chroniques locales tant de Nivelles que d'ailleurs.

Les mémoires populaires ont pris des rides, "Si Nivelles m'était conté..." permet d'éviter qu'elles ne s'effacent à jamais.