La rue aux Laines a maintenant de bonnes chances de revivre après une longue agonie. Avec la publication de cette monographie, c'est un projet déjà ancien de l'ERU qui aboutit. En effet, c'est en 1975 que nous avons été consultés par le Ministère des Affaires Bruxelloises et l'Agglomération de Bruxelles sur l'intérêt de conserver les 26 «maisons d'Arenberg». Notre réponse positive allait contribuer au sauvetage de cette rue. A ce moment aussi nous avons souhaité faire connaître ce problème. Dans cette optique, la Commission française de la Culture gagnée à cette idée nous a permis de réaliser une étude complémentaire portant sur l'ensemble de la rue.

Enfin, dans la foulée d'autres travaux récents, l'ERU a estimé utile de faire connaître le patrimoine bruxellois et de diffuser des études urba-nistiques relatives à des quartiers, des rues, des ensembles qui contribuent à faire du milieu urbain un milieu de qualité. Nous espérons ainsi sensibiliser le public à ce qui fait qu'un environnement engendre la satisfaction de vivre en ville.

Notre projet a été accueilli favorablement par M. Degroeve, Ministre de la Région Bruxelloise et M. Demuyter, Secrétaire d'Etat à la Communauté française, de même que par le Ministère de la Communauté française, Administration du Patrimoine culturel et en particulier Mme De Bièvre et M. Reybroeck. Nous les en remercions et sommes heureux de nous associer ainsi à l'année de la Renaissance de la Cité.

Nos remerciements vont aussi à P. Thomas qui a coordonné de nombreuses collaborations au sein de l'ERU et réalisé la maquette de cette étude, à A. Loits, A. Cauchie et D. Morsa pour leur aide et à tous ceux qui ont contribué et contribueront de quelque manière à la préservation et à la revitalisation de la rue aux Laines.