Il y a longtemps que la qualité des publications du «Cercle d'histoire et d'archéologie Les Marolles» ne nous étonne plus, la présente contribution en est une preuve déplus. Elle est d'ailleurs symptomatique de la volonté persistante d'aucuns de voir perdurer la mémoire historico-folklorique d'une ville souvent mal aimée (Mais n'est-ce pas le sort de toutes les capitales ?).
Après les «Impasses des Marolles», en 1985 et les «Petits métiers des Marolles» en 1987, le président du cercle, Gustave Abeels nous offre cette fois une histoire du Vieux Marché.
Le folkloriste de renom Jean d'Osta a publié, en 1973, son «Livre d'Or du Vieux Marché de Bruxelles», mais quinze années se sont écoulées depuis, des années chargées d'événements nouveaux et d'histoire. Il fallait actualiser cette histoire du Vieux Marché, Gustave Abeels l'a fait avec beaucoup de gentillesse et de tendresse.
Le livre édité par le «Cercle d'histoire et d'archéologie Les Marolles» retrace minutieusement l'histoire de ce marché des enchantements depuis sa création, en 1639 jusqu'à nos jours.
Gustave Abeels, que j'ai «bien» connu pendant ma scolarité à l'Athénée Léon Lepage, et à qui nous devons déjà plus d'une douzaine de livres d'histoire sur Bruxelles, participa à la mise sur pied de quelques expositions parmi les plus importantes dans notre cité. Aussi s'est-il évertué cette fois à ne dissimuler aucun aspect de V histoire de cette séduisante place du Jeu de Balle. Car pour lui, il n'y en a pas de plus belle en dehors, sans doute, de la Grand-Place.
Son amour pour la Ville de Bruxelles, et pour les Marolles en particulier, l'a poussé à être des plus rigoureux lorsqu' il s'est agi de relater le transfert du Vieux Marché à la place du Jeu de Balle, en 1873, ou la création de la rue Blaes, en 1854, ou la construction de la caserne des pompiers, en 1863, ou l'installation des fourneaux économiques au milieu de la place. Par inclinaison «philosophique», il devient plus aimable lorsqu'il retrace l'historique des associations d'échoppiers pour lesquelles il fait preuve d'une certaine tendresse.
Mais Gustave Abeels retrouve toute sa prudence - quasi légendaire- quand il traite des projets ouparties de projets concernant l'avenir urbanistique de la place, encore qu'il ne tarisse pas d'éloges pour la rénovation de la «Caserne des Pompiers» (Mais l'architecte n'est-il pas un de ses amis ?). Par contre, lorsqu' il constate une carence au niveau de l'Administration, il n'hésite pas à faire part de son désenchantement.
Néanmoins, ses critiques restent constructives, c'est ce qu'il faut.
Partant des principes très complémentaires qu'on ne peut aimer bien que ce qu'on connaît bien et qu'on ne châtie bien que ce qu'on aime bien, il tente de sensibiliser non seulement les membres et les sympathisants de son cercle, mais aussi les habitants du quartier à la beauté populaire - donc un ...

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