Me promenant à travers Bruxelles avec les yeux assez neufs de qui n'y est pas né, je n'ai pu me retenir de tirer la barbe à certaines Statues et mon chapeau à d'autres. Aux unes, je ne crois pas avoir ménagé les lauriers, malgré le tour fantaisiste de ces piécettes. Quant aux autres, s'il s'est glissé quelque ortie parmi les fleurs dont je les couronnais, c'est pour justifier la parole de l'Evangile : " Quiconque s'élève sera abaissé ", parole à laquelle l'auteur ne prétend pas se soustraire : pour qu'on puisse rire un brin de lui, Lucien De Roeck a dessiné sa tête et l'a placée à la suite de ces Statues.
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