Il n'est peut-être pas incongru de rapprocher de ce recours au culte des saints guérisseurs, l'ouvrage récent de Daniel Maurin, qui a étudié la philosophie et la médecine, et est titulaire du diplôme de conseiller diététicien iridologue, ouvrage consacré aux près de deux mille remèdes proposés par Ste. Hildegarde, moniale bénédictine du Moyen-âge, qui «au delà des techniques inventées par l'intelligence humaine, nous fait découvrir un art de vivre respectueux du langage du corps, de l'esprit et du coeur... et nous livre les règles toutes simples de la juste mesure et des sciences de la nature».

Taminois d'origine, le Dr. Louis Delfosse a d'abord pratiqué la médecine générale à Floreffe, de 1947 à 1967. Ensuite, exproprié pour l'aménagement de la grand'route Namur-Chaleroi, il a, également pendant vingt ans, exercé la médecine fonctionnarisée comme inspecteur au Service du contrôle médical de l'I.N.A.M.L, dont les treize dernières années en assumant la direction du Service provincial de Namur.

Vice-président honoraire de l'Association scientifique de médecine d'assurance, ancien administrateur des Chambres syndicales des médecins, il est, depuis plus de quarante ans, membre de la Société archéologique de Namur et ancien administrateur du Cercle d'histoire de l'Entité de Walcourt. Il fait encore partie de la Société royale Sambre et Meuse et du Cercle d'histoire religieuse du Brabant wallon.

En conclusion d'une étude sur les madones et autres statues habillées du diocèse de Namur, il a présenté en 1988 une communication au Congrès de Namur de l'Association des Cercles francophones d'histoire et d'archéologie de Belgique, et des articles dans «Piété populaire en Namurois» 1989 et la revue «Ardenne Wallonne» 1992 (N° 48).

Enfin, il est l'auteur de plusieurs interventions dans le «Guetteur Wallon»: «Le culte de Ste. Renelde à Floreffe» 1989; «Quelques considérations sur l'histoire des Agnus Déi...» 1990; ainsi que dans les Annales du Cercle d'histoire de Walcourt: «Saints protecteurs et guérisseurs dans l'Entité» 1990; «Une grande mystique de l'Entre-Sambre-et-Meuse, Ste. Marie d'Oignies ou de Nivelles» - 1992.