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Winkelmand
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1940 : 366 jours d'Histoire de Belgique et d'ailleurs
Paperback / 344 bladzijden / uitgave 1990
taal (talen) : frans
uitgever : Paul Legrain
afmetingen : 220 (h) x 147 (b) x 23 (dk) mm
gewicht : 575 gram
BESCHIKBAAR
zeer goede staat
9,95 EUR
referentie : 1012543
Alle prijzen zijn BTW inbegrepen
* Ça n’empêchait pas les hommes de chanter : «Viens, Hitler, sur la ligne Maginot. - Nos poilus t’attendent tout là-haut. - Et si jamais ça te presse, - Ils te botteront les fesses.»

* Dans les collèges et les athénées, il arrivait que les professeurs de français donnent à lire aux élèves pour lesquels ils avaient de l’estime une pièce de Jean Giraudoux: «La guerre de Troie n’aura pas lieu». Hélas, si!

* Le 10 mai 1940, dans l’armée belge, furent rétablies les permissions de cinq jours.

* C’était le 29 mai, il faisait une magnifique journée de printemps. Les officiers du fort de Tancrémont avaient pu garder leurs armes blanches. Le pavillon allemand, dans le soleil, monta lentement au-dessus du massif.

* Avec leur argent de papier, ils achetaient tout ce qui leur tombait sous la main. On racontait à Bruxelles qu’un Anglais déguisé en soldat allemand venait d’être arrêté: il avait été repéré parce qu’il ne portait pas de paquets!

* Tous ceux qui avaient fait le pari qu’Hitler mettrait bientôt l’Angleterre à genoux avaient perdu. C’était l’espoir qui avait gagné.

* Le gouvernement belge ne savait où aller. «Nous n’étions pas défaitistes, a raconté Spaak. Nous pensions que nous étions défaits.»

* Début décembre, les pommes de terre avaient pratiquement disparu. On faisait provision de navets, de betteraves et de cette tubéreuse à chair rose qui, mystérieusement, n’apparaît dans la vie des peuples qu’en période de calamité : le rutabaga.

* C’était la nuit, c’était l’hiver. C’était l’occupation, et ceux qui ne l’on pas connue n’en sauront jamais rien. Ce fut comme une nuit de 1.600 nuits et de 1.600 jours, dont le trait principal n’était pas que l’on vécût un cauchemar, mais que ce cauchemar parût ne devoir jamais finir.

* Les bonnes histoires recommençaient à circuler. «Vous savez, disait quelqu’un, les Allemands ont déjà pénétré en Angleterre en trois endroits. -Ah! bon? - Oui : les cimetières, les hôpitaux et les maisons de fous.»

* Le camion traversa Menin, Courtrai. On atteignit Gand. Un officier s’approcha des Liebmann à la faveur d’un arrêt. «Sind Sie Juden? - Ja. - Rauss...» L’occupation pouvait commencer.

* Les démunis commençaient précocement un hiver qui serait à peine moins rude que le précédent, avec presque deux mois de gel ininterrompu. C’était comme si le ciel météorologique le faisait exprès d’ajouter à tant de misère un malheur de plus.
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