Ottignies a des origines très anciennes, on trouve sur son emplacement des habitants depuis le néolithique.

Les châtelains de Bruxelles étaient les seigneurs d’Ottignies au moyen âge, et ce sont eux qui levaient la dîme. Godfried de Bruxelles en céda une partie à l'abbaye d’Aywières, mais à la fin des dix premières années du XIIIème siècle, le curé d’Ottignies en exigea une partie et conclut un accord avec l’abbaye.

Une partie d’Ottignies était appelée La Franchise au XIIIème siècle ; c’est à dire qu’elle jouissait de quelques libertés. Deux juridictions distinctes étaient établies à Ottignies, l’une s’occupait de la justice extérieure, l’autre avait autorité dans le village même.

Sombreville a longtemps compté parmi ses biens Ottignies. Cette seigneurie, très importante en terres, avait une cour féodale, rendait la justice, et possédait un échevinage.

Au XIIIème siècle on trouve une famille du nom d’Ottignies.

En face de l’église, de style renaissance, sur une hauteur qui domine le village, se trouve le château. La tourelle, seule, a « survécu » à cette période ; la date de 1626 y est inscrite. L’église est intéressante par ses trois confessionnaux et sa chaire de vérité en chêne.

Les secteurs d’activité d’Ottignies sont de trois ordres : l’agriculture, 1 industrie et le commerce. Une fabrique de papier et une filature étaient activées par l’énergie produite par des moulins à eau. Une fonderie et une fabrique de silicate complètent les ressources du village.

Ottignies, qui a eu plusieurs dénominations comme Othenies, Ottengnies, ou Ottengys, comptait, au début du XIXème siècle, un peu plus de 500 habitants.