Si vous interrogez un Provençal sur ce qu’évoque pour lui la riante commune de Peypin, il vous répondra : La Mine, et s’il s’agit d’un Artiste, ce sera son Salon de Peinture.

Les deux réponses correspondent bien à la réalité, mais elles ne rendent pas complètement compte de ce qu’est ce Terroir. Aussi est-il bon de se reporter à l’ouvrage qu’avec beaucoup d’amour et de science Monsieur Élie Garro, Maire de Peypin, vient de lui consacrer.

Dans les pages qui suivent, appuyées sur une documentation de première main, il situe géographiquement ce “coin de paradis” et décrit son histoire, à dire vrai née au Moyen-Age. Les périodes géologiques sont passées en revue : préhistoire, néolithique, époque du bronze.
Une bretelle reliait Peypin à la voie Aurélienne, c’est dire déjà l’importance du transit à une époque ancienne.

Les invasions n’ont pas épargné Peypin et la féodalité y a laissé une empreinte profonde dont les châteaux en ruine portent témoignage.

L’étude des grandes familles, dont certains patronymes subsistent encore de nos jours, a été conduite par l’auteur avec un souci de parfaite objectivité historique. La vie religieuse, sociale, les liens communautaires, sont restitués dans leur réalisme vivant, tout comme l’agriculture et l’industrie.

Les comptes et les statistiques éclairent avec précision tout ce qui peut intéressé les fluctuations économiques et sociales.

C’est une place privilégiée qui, à juste titre, est réservée au charbon, cependant que faisant surface le visiteur de la mine retrouve les équipements modernisés de la commune, son alimentation en eau, le caractère heureux de ses habitants, leurs traditions bien préservées, leur sagesse qui s’exprime en proverbes pleins de soleil.

Grâces soient rendues, au terme de cette lecture si instructive, à celui qui nous a appris la belle histoire de Peypin.