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Winkelmand
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Molenbeek, une commune bruxelloise
door Collectif
Paperback / 124 bladzijden / uitgave 2005
taal (talen) : frans
nummer : 33
afmetingen : 295 (h) x 210 (b) x 8 (dk) mm
gewicht : 475 gram
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Dans la lorgnette, le présent apparaît grossi plusieurs fois tandis que le passé fort peu visible à l’œil nu se précise peu à peu.

"Vrai bourg” de Bruxelles, Molenbeek est devenue une ville densément peuplée qui à l’instar de nombreuses villes anciennement industrielles a vécu, avec difficultés, la transition toujours en cours entre la société industrielle et la société tertiaire. Le déclin des industries a laissé de multiples balafres dans le paysage urbain et de cruelles blessures dans le tissu social. Les travailleurs migrants appelés à la rescousse dans les années ’60 pour participer au développement économique du pays, “stabilisés” par le regroupement familial, ont été attirés par les conditions de logement à faible coût de quartiers quittés par leurs habitants attirés par les “hauts de la ville”. Les nouveaux arrivants, parfois clandestins, s’y pressent également. La croissance de la population, un moment interrompue, a repris. Tous donnent à la ville cette tonalité mondialisée caractéristique, matérialisée par une foule, par des commerces qui renvoient au monde entier.

Molenbeek à la croissance rapide au XIX' siècle a toujours accueilli, parfois dans des circonstances difficiles, de nouveaux citadins, souvent d’origine rurale, venus de la région proche dans un premier temps, de tout le pays ensuite, en particulier des Flandres, bientôt de nombreux pays d’Europe. Ils trouvaient dans l’industrie florissante de quoi subvenir à leurs besoins élémentaires, des logements sans doute indignes de la capitale d’un pays prospère, mais qui leur permettaient d’envisager un avenir meilleur sinon pour eux du moins pour leurs enfants. La continuité des XIXe et XX' siècles est évidente de ce point de vue.

Si l’industrie, bénéficiant de l’ouverture du canal charbonnier en 1832, a structuré l'espace en voie d’urbanisation, elle a respecté l’organisation générale d’une ville et l’alignement des rues en peuplant les intérieurs d’îlots. Puis, la construction de logements se multiplie au point de devenir au XX' siècle le principal facteur d’urbanisation.

Les traces du village rural médiéval ont pratiquement toutes disparu. N’en subsistent que des voiries reprenant le cours des anciens chemins, la chaussée de Gand en premier lieu, ainsi que des toponymes flamands qui rappellent que Molenbeek participait du Pajottenland comme l’illustre d’ailleurs son plus grand artiste peintre Eugène Laermans. Nostalgie d’un passé définitivement révolu, au territoire rétréci par la voracité de la ville centre, à l’identité inlassablement retissée par ses nouveaux habitants, bouleversée aujourd’hui par un nouvel élan salvateur de modernisations et de dynamismes multiples. Ce sont les particularités de ce développement, ses difficultés, ses diversités que tentent d’expliquer les articles de ce numéro spécial. Molenbeek apparaît, telle qu’en elle-même, extraordinairement diverse et vivante.
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