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Autrefois... Lavacherie-sur-Ourthe
Hardcover / 64 bladzijden / uitgave 1986
taal (talen) : frans
afmetingen : 155 (h) x 215 (b) x 7 (dk) mm
gewicht : 225 gram
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En 1970, pour le compte du Syndicat d’initiative de Lavacherie-sur-Ourthe, et en collaboration avec le prestigieux lettré que fut Fernand DESONAY, nous écrivions une brochure exaltant les vertus tonifiantes de Lavacherie, ail Pays des Grands Arbres (1).

Aujourd’hui, seize ans plus tard, notre Ami n’est plus, la commune de Lavacherie a été absorbée, avec celles d’Amberloup et de Tillet, sous le vocable de la Bonne Dame de SAINTE-ODE, l’un de ces endroits privilégiés par l’Histoire, la Légende et le dur labeur des métallurgistes d’autrefois.

Mais nous tenons ici à le préciser amicalement : — contre vents et marées, le Syndicat d’initiative de Lavacherie poursuit méthodiquement son oeuvre, qui est celle de faire connaître et apprécier ce beau village typique de la haute Ourthe occidentale, lequel a éclos comme une large pétale verdoyante dans l’océan des grands bois, dont les vagues viennent mourir sur la grève de la rivière babillante, depuis des siècles déjà ... voire même des millénaires, qui le sait ?

De la préhistoire au moyen âge, des gens venus de la forêt toute proche, de laquelle “ ils tiraient toute subsistance”, se sont peu à peu glissés dans la vallée où ils ont bâti leur chaumière, défriché la terre et élevé du bétail. 11 y avait parmi eux d’habiles forgerons qui, dès le XIIe siècle, connaissaient par tradition l’art difficile d’édifier des bas-foyers de réduire le minerai et d’en obtenir par fusion, du fer ce sel de la terre !

C’est eux qui ont fondé Lavacherie, aux senteurs chaudes d’étables et où, comme son toponyme l’indique, “ on élevait des vaches” à grand renfort de coups, de triques et surtout, aux prix d’une bataille incessante contre l’envahissement de la lande et la prolifération des taillis pour leur procurer quelques herbes odorantes.

On baptisait, mariait et enterrait les vatchos (2) à Amberloup, siège d’une très ancienne paroisse dédiée à Saint Martin, alors encore vaste comme un canton et dont l’origine se situe au début de l’évangélisation de l’Ardenne, sans doute en ce temps béni où des évêques, pareils à saint Hubert faisaient jaillir le miracle d’un coup de crosse bien appliqué sur l’échine du dur sol schisteux, l’un des plus vieux du monde d’avant les hommes.
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