A l’aube du XVIe siècle, un esprit nouveau teinté d’italianisme tend à se substituer, chez nous, au style gothique flamboyant ; mais ce courant novateur de la Renaissance va devoir, d’abord, coexister avec le goût traditionaliste médiéval.
Nous serons donc amenés à voir des œuvres gothiques et simultanément des réalisations renaissantes.
Le gothique tertiaire marque l’aboutissement de l’esprit médiéval : c’est un " postlude sans fin " comme le dit Huizinga: " les formes se perdent dans leurs propres développements, chaque détail est fouillé ; pas de ligne qui ne reçoive sa contre-ligne. La forme, dans sa luxuriance, envahit l’idée ; l’ornement se saisit de toutes les lignes et de toutes les surfaces ; c’est un art où règne l’horreur du vide 1 ".
Au XVI' siècle le gothique flamboyant ou tertiaire cède, si l’on peut dire, à sa propre richesse, la Renaissance lui succède avec sa conception personnelle de l’espace et sa notion de l’élégance des mesures. L’attention de toute l’Europe se concentre sur l’Italie. Toutes les nouveautés — connaissance du corps humain, intelligence de l’antique, acquisition de la profondeur des tableaux — découvertes dans ce pays [...]
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