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Dilbeek in oude prentkaarten / Dilbeek en cartes postales anciennes
Hardcover / 76 bladzijden / uitgave 1973
taal (talen) : frans, nederlands
afmetingen : 150 (h) x 207 (b) x 10 (dk) mm
gewicht : 250 gram
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Via de rijksweg Brussel-Ninove, op zeven kilometer van Brussel, bereikt men Dilbeek. Terecht wordt deze gemeente één der schilderachtigste uit de omgeving van Brussel genoemd. Gelegen in het heuvelachtige landschap tussen de Dender- en de Zennevallei, was Dilbeek tot voor een tiental járen een uitgesproken rustige landbouwgemeente.

Enkele duizenden járen vóór onze jaartelling waren er reeds bewoners. De eerste echte woonkern is later ontstaan rondom of op de Molenberg, die in die járen een vooruitgeschoven „houten” versterking was voor de bescherming van de stad Brussel. Omstreeks 1200 is in de streek van Dilbeek de St.-Alenalegende ontstaan. Deze heilige leefde hier in het begin van de zevende eeuw en stierf de marteldood te Vorst bij Brussel. Heel de folklore van de gemeente staat in het teken van deze heilige. Ook werden vele plaatsen naar haar genoemd: de St.-Alenadreef,'de St.-Alenatoren, de St.-Alenavijvers, het St.-Alenakasteel en de „Laite-rie St.-Alène”. Volgens de overlevering liggen de ouders van Sint Alena begraven onder de toren van de St.-Ambrosiuskerk.

Voor een buitenstaander mag Dilbeek dan niet erg belangrijk schijnen, meer dan eens kwamen er veel belangrijke personen op bezoek! Om er enkelen te noemen: keizer Karei V, Margaretha van Oostenrijk, Lodewijk XIV, de bisschoppen van Kamerijk... Ook in de geschiedenis hebben Dilbeekse zonen meer dan eens een zeer belangrijke rol gespeeld.

Dit werkje behandelt Dilbeek in grootvaders tijd. De romantische periode van onze eeuw. De tijd van de eerste auto’s, de met mooie bomen afgezette wandelpaadjes, de parken en de talrijke kasteeltjes. De tijd dat de tweeduizend inwoners van Dilbeek de keuze hadden uit meer dan honderd cafés. De vrolijke periode waarin men op jacht ging en de droevige periode van de bezetting... Het is moeilijk in 76 afbeeldingen een volledig beeld te geven van „Dilbeek anno 1900”... daarom hebben we ook getracht de onderschriften zo volledig mogelijk te maken.

Onze oprechte dank gaat uit naar de heer Gustave Abeels, die ons een groot deel van de afbeeldingen bezorgde, evenals naar de verschillende vriendelijke Dilbekenaars die ons bij de verwezenlijking van dit boekje, door het geven van waardevolle informatie, heel veel geholpen hebben.

Onze wandeling vangt aan op de Ninoofsesteenweg. Via de Verheydenstraat begeven we ons naar de kerk, waar we even vertoeven. Daarna gaat onze tocht verder naar het kasteel met het mooie park. We wandelen verder langs de mooie kasteeltjes en pachthoven van Dilbeek om via de Mont Thabor, het station en de renbaan in de herberg „Sleutelplas” onze excursie te beëindigen.


On ne s’imagine pas à quel point Dilbeek a changé depuis un demi siècle. Ecoutez ce que Georges Eek-houd en disait, en mai 1897, dans „La Réforme”: „C’est de ce côté que les amateurs désintéressés de la campagne, les fervents de rusticité, dirigent leurs pas en dédaignant cette banlieue plus courue, pèlerinage des promeneurs dominicaux, où sévissent ces affreuses villas qui déshonorent les plages à la mode et la lisière de la forêt de Soignes! C’est au nord et à l’ouest de Bruxelles que se retrouve encore la campagne sans alliage citadin. C’est là qu’on a l’impression de vraies fermes, de vraies chaumières et de vrais paysans. Là encore il y a des rideaux et des bouquets d’arbres.” Si, de tout temps, Dilbeek fut un village d’une aimable rusticité, il faut constater qu’à partir du dix-neuvième siècle les choses vont changer.

Le premier élément qui influencera profondément l’avenir de cette petite bourgade rurale sera la construction, en 1828 - sous le règne de Guillaume Ier des Pays-Bas — de la route de Bruxelles à Ninove. Elle aura comme avantage de mettre les petits cultivateurs de fraises en communication facile avec le marché matinal de Bruxelles (un tram „de nuit” les amenait très tôt dans les environs du marché-aux-grains). Mais cet avantage sera doublé d’un inconvénient — et non des moindres! —: celui de „couper” littéralement le village en deux. Remarquez comme la chaussée n’est traversée qu’en très peu d’endroits par les anciennes voies de communication.

Un second point qu’il est intéressant de retenir est le fait que Bruxelles, comme la plupart des autres grandes villes d’ailleurs, s’est développée vers l’est. Ceci a permis de sauvegarder jusqu’il y a peu le caractère agreste et rustuque d’une localité située aux portes mêmes de la grande ville. Voilà bien une constation heureuse ! D’autre part, et nous en arrivons ainsi au troisième point important quant au développement de Dilbeek, si dans des communes comme Anderlecht, Forest et Molenbeek-Saint-Jean, la révolution industrielle du début du dix-neuvième siècle a amené industries, manufactures et conséquemment, afflux de population ouvrière avec construction d’habitations, cette même révolution n’eut aucun effet à Dilbeek: les industries y furent, et y sont pratiquement inexistantes. Dès lors, ne nous étonnons point de ce que de nombreux industriels, commerçants ou artisans des faubourgs aient choisi cette commune pour y installer un chalet, une maison de campagne ou même, un château...
Voilà le caractère que Dilbeek avait pu garder jusqu’à l’époque de la dernière guerre. Mais les temps changent, hélas! Les gens aussi, d’ailleurs et la modernisation n’épargne pas nos campagnes.

Qu’est-ce qui modifia — oserions-nous dire „mutila”? — profondément notre chère commune? D’abord les routes rapides: la chaussée de Ninove, que nous voyons sur nos cartes Nos 6 et 7 est maintenant une „route expresse à quatre bandes” et, si des panneaux géants de limitation de vitesse la jalonnent d’un bout à l’autre de la commune ou si les riverains arborent le drapeau noir, c’est pour rappeler que cette „route de la mort” a fait payer aux habitants un lourd tribut aux exigences de son trafic intense.

Une dernière cause de l’altération de la morphologie de la commune est la cherté des terrains à bâtir dans l’agglomération peu après la guerre et la relative modicité du prix des terrains à Dilbeek. Il y eut de ce fait un envahissement de promoteurs, de lotisseurs et de constructeurs qui, sans désemparer, morcelèrent et construisirent dans tous les coins de la commune. Il faut dire que quelques gros fermes de nombreux propriétaires terriens encouragèrent des initiatives et que beaucoup y trouvèrent leur compte...

Enfin, „last but not least”, la grande crise que traverse la petite paysannerie et les cultures fruitières - les fraises en font partie — ont fait que de nombreux petits fermiers ont préféré abandonner la petite exploitation familiale — à la plus grande joie de Sicco Mansholt — pour chercher en ville du travail à l’usine. Aussi, malgré la nostalgie qui émane des paysages représentés par les cartes de notre petit album, il faut bien se dire que rien ne peut arrêter le progrès et, si d’aventure, vous vous promenez dans Dilbeek, ne soyez pas triste: Dilbeek est encore très belle!

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