La présente exposition ,,Magie du verre”, dont le thème est le vitrail dans l’art belge, se propose, ainsi que le catalogue qui l’accompagne, de jeter quelque lumière sur l’évolution de ce métier d’art au fil des siècles.
Il n ’aura certes pas été aisé de rassembler le matériel illustrant notre sujet. Un nombre considérable de spécialistes furent consultés et la préparation de l’exposition fut une entreprise de longue haleine. C’est d’ailleurs parfaitement normal car, ainsi que tout le monde le sait, un vitrail est tributaire de la lumière qui donne vie à l’illustration qu ’il porte. Or, ceux qui connaissent notre galerie de la rue des Boiteux savent que le jour n ’y pénètre pas.
Et pourtant, ce problème a été résolu et le visiteur pourra se rendre compte que, par l’utilisation de caissons lumineux et d’écrans réflecteurs, nous avons pu créer l’illusion de la lumière du jour.
Si cette exposition plutôt hors du commun est un succès, nous le devons principalement à nos collaborateurs qui n ’ont pas épargné leur peine pour résoudre un à un les problèmes, d’ordre technique et autres, qui se posaient. Nous remercions tout particulièrement l’Institut Economique et Social pour les Classes Moyennes, Monsieur Johan Valcke, conseiller-adjoint auprès de cette institution et Monsieur Lode Lambrechts, licencié en histoire de l’art. C’est avant tout grâce à eux que cette exposition a acquis l’incontestable éclat que nous lui découvrons. Nous englobons évidemment dans ces remerciements les autres collaborateurs qui ont participé à la rédaction du catalogue, ainsi que les organismes et les particuliers qui ont bien voulu donner en prêt un aussi grand nombre d’œuvres d’art. Nous songeons ici plus précisément au Victoria and Albert Muséum de Londres et à l’Académie Royale des Beaux-Arts de Gand.
L’exposition, qui présente environ 130 pièces, se subdivise en trois grandes parties, à savoir, dans un ordre chronologique inversé:
Premièrement, la période d’après 1945 (quarante pièces environ) dans laquelle nous retrouvons de grands noms tels que Jos Hendrickx, Michel Martens, Armand Blondeel... Deuxièmement, le XIXe siècle (à caractère religieux) avec environ vingt-cinq œuvres et des noms comme Capronnier et Bethune..., et la fin de ce siècle jusqu’en 1940 (environ vingt pièces) avec par exemple des œuvres d’Eugène Yoors (art religieux) et des vitraux appartenant aux tendances profanes de l’Art Nouveau et de l’Art Déco.
La troisième partie comprend des œuvres du Moyen Age et de la Renaissance (quarante-cinq pièces en tout). Nous mentionnerons principalement en l’occurrence les fragments en provenance de l’ancienne abbaye des Dunes de Coxyde, les vitraux découverts [...]

gelijkaardige artikelen zoeken per categorie
gelijkaardige artikelen zoeken per onderwerp: