Le premier critère d’intérêt des villages du Sud-Luxembourg, voire le seul à en croire les annonces immobilières, est devenu le nombre de minutes « par rapport à la sortie de l’autoroute de Luxembourg ».
En un temps aussi bref face à l’histoire que celui d’une génération, Toernich est passé du statut de commune à celui de « section » du grand Arlon, c’est-à-dire du chef-lieu de la province, puis de village « à un quart d’heure de Luxembourg », c’est-à-dire d’une capitale de l’Europe.
La population s’est multipliée, la communauté s’est enrichie d’arrivants salués par Monsieur Turbang en exergue de ce livre, dans une dédicace qui d’emblée atteint un sommet d’émotion.
Toernich est un village ouvert à l’avenir, à l’universalisme. Toernich est un village qui a l’accueil dans les gènes.
C’est ce Toernich immatériel que Monsieur Turbang vient de doter d’un monument plus durable que l’airain. Un monument constellé d’autant de flammes et oriflammes qui racontent, témoignent, manifestent.
Les anciens se délecteront à la réminiscence de souvenirs. Les nouveaux iront de découverte en surprise.
L’avenir se mérite par ce que l’on a vécu.
C’est beau un village qui vit.
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