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La Collégiale Sainte-Gertrude de Nivelles
door A. Mottart
Paperback / 146 bladzijden / uitgave 1962
taal (talen) : frans
uitgever : Les Archers
afmetingen : 210 (h) x 134 (b) x 8 (dk) mm
gewicht : 185 gram
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La collégiale Sainte-Gertrude de Nivelles est l’un des monuments les plus importants et les mieux conservés du « premier âge roman ». L'intérêt que présente pour l'histoire de l’art en Occident cet édifice grandiose et richement articulé, est encore rehaussé par la présence de l’avant-corps monumental, dressé à son extrémité occidentale vers la fin de l’époque romane.

Pour bien comprendre toute l’importance de cet édifice-clef, essentiel à la définition de l’art ottonien et de son rôle dans l’art roman — au surplus « le seul monument religieux de Belgique, avec la cathédrale de Tournai, qui soutienne la comparaison avec ce que l’étranger offre de meilleur» (Génicot) — on se rappellera que les archéologues et les historiens ont coutume de distinguer deux périodes dans l’histoire de l’art roman : celle de l’enfance et celle de la maturité.

« Au cours de la première, les ressources et les moyens étaient encore très limités; la construction médiocre, sans grand esprit d'invention. Cette période commence dans le courant du Xe siècle. Nous l’appellerons le « premier âge roman ».

Un peu après le milieu du XL' siècle, on voit apparaître et se répandre le type d’église aux murs soigneusement appareillés, voûtée dans toutes ses parties et décorée à l’extérieur comme à l’intérieur. C’est le «second âge roman» (J. Hubert).

En France, on fait souvent coïncider la naissance de l’art roman avec la disparition de la dynastie carolingienne et l’avènement de la dynastie capétienne (981), soit au voisinage de l’an mil.

Mais ce point de départ ne convient pas pour l’Allemagne où la dynastie carolingienne s'éteint déjà en 911 pour faire place en 919 à la Maison de Saxe et où se dessine dès le milieu du X' siècle la fameuse « Renaissance ottonienne ». Ce renouveau qui se manifeste notamment dans l’architecture religieuse, reçoit son impulsion de la nouvelle dynastie, dite « ottonienne » du nom de son plus illustre représentant, Otton I qui, monté sur le trône de Germanie en 936, fonde en 962 le Saint-Empire, lequel englobait la plus grande partie de la Belgique actuelle.

L’architecture ottonienne — qui se situe « au seuil de l’art roman » comme le dit si bien L. Grodecki — est en principe celle qui s’épanouit, pendant le règne de la Maison de Saxe, dans la partie du Saint-Empire qui s’étend des Alpes à la Mer du Nord et de l’Elbe à l’Escaut. On peut considérer que dans ces régions l’architecture ottonienne se confond avec le « premier art roman » ou, si l’on préfère les nuances, avec l’ « art roman primitif ». Toutefois, l’art ottonien ne se termine pas au moment où s’éteint en 1024 la Maison de Saxe. Il se perpétue sous le règne des premiers empereurs saliens et c’est seulement vers 1080 que se dessine — avec le voûtement de la cathédrale impériale de Spire — le grand tournant qui ouvre pour le Saint-Empire l’histoire du « second âge roman ».
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