Le CAHIER JEB que vous avez entre les mains est, chers lecteurs, le plus important et le plus imposant des volumes que nous avons publiés depuis 25 ans.

Ce cahier a été conçu, réalisé, mis en pages et en illustrations avec un soin et un amour tout particuliers. C'est qu'il est consacré à Marcel Hicter, un homme que ceux qui l'ont connu, qui ont travaillé avec lui, ne peuvent oublier. Un homme dont la pensée et l'action continuent à inspirer nombre de fidèles et nombre de réalisations.

Mais il ne convient pas d'interpréter cette fidélité comme je ne sais quelle référence inconditionnelle ou quelle fixation sur une époque révolue. Marcel Hicter, homme en mouvement, homme en recherche, n'aurait apprécié aucune de ces positions.

Il faut donc préciser que c'est dans la fidélité à une pensée en mouvement que nous continuons à nous situer et à nous inspirer de ce que Marcel Hicter a dit, pensé, rêvé, écrit et dessiné.

Après le volume 1, qui a rendu compte à travers ses discours essentiels des ajustements successifs de la réflexion de Marcel Hicter sur les grands problèmes culturels, voici un volume 2 qui, d'une part, nous permet de reprendre contact avec l'écrivain, avec le poète wallon et, d'autre part, nous restitue l'homme, le fonctionnaire, le militant par le témoignage de certains de ses amis. Le volume exceptionnel ainsi réalisé constitue une sorte de «mémorial». Par son ampleur et par sa beauté, il trouvera une place particulière dans les bibliothèques, tant publiques que privées.

Le voeu de ceux qui l'ont réalisé est que ce volume soit lu, relu, consulté, gardé précieusement et devienne pour nombre d'entre nous un véritable compagnon de route. Réalisé avec la collaboration de la Fondation Marcel Hicter, je ne doute pas qu'il enchante tous les amis de Marcel et le rende à nouveau tout proche dans sa chaleur et dans sa diversité.

Ce volume marque aussi le 25ème anniversaire des CAHIERS JEB. C'est en effet en 1957 que Marcel Hicter et moi avons lancé le premier numéro de cette publication. Ce que nous voulions, c'était assurer la circulation d'une série d'informations qui nous parvenaient des différents points de la Belgique et d'Europe [...]