Septembre 1944. Depuis les durs combats de Normandie et la percée d’Avranches, la glorieuse Wehrmacht s’est littéralement effondrée. L'avance des Alliés paraît encore irrésistible. Paris a été libéré, ensuite Bruxelles et enfin Anvers, le 4 septembre. Troisième du monde en importance, le port de la métropole est quasi intact. C’est une prise inespérée pour des armées, dont le ravitaillement provient toujours, pour l’essentiel, des plages du Cotentin. Un formidable atout obtenu grâce à l’initiative et au courage de la résistance belge, on ne l’affirmera jamais assez.
Dans une Belgique dont le territoire retrouve progressivement son indépendance, c’est donc l'euphorie que des bulletins de victoire ponctuent quotidiennement. La libération marque aussi le retour de douceurs oubliées. Si les vivres sont...
andere publicaties door André H. Lemoine
gelijkaardige artikelen zoeken per categorie
gelijkaardige artikelen zoeken per onderwerp: