Dès les premiers âges de l’humanité ou du moins au début de la vie sociale, l’homme a éprouvé la nécessité de communiquer avec ses semblables. Les tribus puis les clans s’envoyaient des messages oralement. Avec la découverte de l’écriture, la parole du messager est confirmée par un écrit, puis finalement le texte écrit dispensa la mémorisation du texte.

C’est ainsi que naquit la conception du service postal telle que nous la comprenons encore aujourd’hui.

Cela implique l’usage de messagers empruntant pistes, sentiers ou routes afin de communiquer dans l’intention d’assurer la sécurité et la prospérité des clans et des tribus qui se rapprochaient pour des raisons politiques et en vue d’échanges commerciaux.

On traversa les siècles avec ce continuel souci d’améliorer la vie des citoyens, et pour des raisons familiales ou commerciales les particuliers aussi durent se déplacer. Comme les véhicules privés n’étaient la propriété que des gens nantis, celui qui ne possédait ni chevaux ni véhicule profitait du transport en commun. De toute façon, il fallait braver les intempéries, craindre les brigands et supporter l’inconfort des véhicules et des auberges. Pourtant les efforts des messageries portèrent sur la rapidité des transports et le confort des passagers, et on lança sur les routes carrosses, calèches, berlines, cabas, galiotes, gondoles, pataches, cabriolets, phaétons, tilburys, coches, et enfin les diligences.

Les diligences, exloitées par Turgot et surnommées pour cela turgotines, ont subi, elles aussi, des transformations au cours des temps et ont même conditionné la vie de nos ancêtres jusqu’au XIXe siècle. Dans son travail FOLKLORE DE TOURNAI [...]