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Les Passages-Galeries du XIXe siècle à Bruxelles
Paperback / 102 bladzijden / uitgave 1983
taal (talen) : frans
afmetingen : 296 (h) x 209 (b) x 9 (dk) mm
gewicht : 430 gram
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Le phénomène des galeries commerciales, dont la formule connaît de nos jours un regain considérable, n’a connu qu’une extension relativement limitée, à Bruxelles, au XIXe siècle. En comparaison surtout, d’une capitale proche comme Paris où, dès 1 827, cent quarante-quatre passages couverts composaient à l’intérieur du vieux centre un réseau autonome de circulation réservé aux piétons(1).

C'est à Bruxelles que revient cependant le mérite d’avoir posé l’un des jalons les plus importants dans l’histoire internationale de cette architecture grâce à l’élévation, de 1 846 à 1 847, des galeries Saint-Hubert, chef-d’œuvre de l’architecte Jean-Pierre Cluysenaar.

Si le monument est parvenu jusqu’à nous dans un état remarquable de conservation, rares sont les édifices de ce type à avoir connu la même fortune : les récents travaux du métro et les aménagements de la capitale ont privé Bruxelles de précieux témoignages monumentaux. Aussi, outre deux autres galeries subsistantes, la galerie Bortier (1 847) et le passage du Nord (1881), avons-nous inclus dans notre approche trois passages disparus : le passage de la Monnaie (1 820), le passage des Postes (1 875) et la galerie du Parlement (1880).

La dernière galerie envisagée ne se présente plus que sous la forme d’un couloir d’accès à un grand magasin : il s’agit de la galerie du Commerce (1871), amputée de ses étages, et dont les verrières ont été détruites. Sont exclus de notre choix, le passage disparu de la place Saint-Josse (car en dehors des limites du pentagone) et le passage du Travail qui traversait tout le Palais du Midi et ne répondait pas au critère de monument indépendant envisagé par les définitions.

Ce critère aurait également pu être mis en cause dans le cas de la galerie Bortier, galerie comprise dans l’énorme complexe du marché de la Madeleine. Or, les textes nous ont prouvé que cette galerie fonctionnait de manière absolument autonome avec des accès et un horaire distincts de ceux du marché qu’elle jouxtait.

L’histoire a confirmé la viabilité de sa formule qui a laissé durer ce passage alors qu’il ne persiste du marché de Cluysenaar qu’une façade, rue Duquesnoy.

Aujourd’hui où l'architecture aboutit le plus souvent à la suppression du décor, de la mouluration, des sculptures, nous trouvons malgré les critiques si souvent encourues par les produits de l’historicisme, beaucoup de charme à nos galeries éclectiques.

Mais avant de les aborder dans le contexte de ce centre ville où elles jouissaient d’une situation de monopole commercial, il n'est pas inutile de se référer à quelques définitions ni d’évoquer leurs origines.
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