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Jours de Guerre, tome 21 - 1944-1945 : Jours de sursaut
Paperback / 268 bladzijden / uitgave 2001
taal (talen) : frans
collectie : Jours de Guerre
nummer : 21
ISBN : 2871932778
EAN : 9782871932772
afmetingen : 280 (h) x 210 (b) x 20 (dk) mm
gewicht : 1215 gram
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En Belgique, cette fin de l’année 1944 s’annonce pleine d’espoir. Sans grandes destructions, son territoire a été libéré très rapidement dans l’élan irrésistible des armées alliées fortement mécanisées. Les populations de nos villes et de nos campagnes ont reçu nos libérateurs dans une ambiance pleine de joie et d’allégresse.

En automne, le côtoiement sur nos routes boueuses de puissants charrois militaires paraissant illimités donne aux civils belges le sentiment d’une victoire proche. Il y a bien les attaques dévastatrices de bombes volantes sur Anvers et Liège, mais cela ne fait pas perdre confiance en la victoire finale.

Et pourtant, les Jours de sursaut se préparent.

Déjà en ce début du mois de septembre, tandis que les armées alliées terminent leur traversée rapide de la France et de la Belgique, Hitler élabore personnellement les bases d’un plan d’une grande attaque destinée à ébranler, à la fin de l’automne, tout le front occidental. Les armées allemandes pourront ensuite se retourner à l’Est et contre-attaquer les vagues déferlantes de l’offensive d’hiver des armées russes.

Dans le plus grand secret, le Führer demande au lieu-tenant-général Alfred Jodl, chef de l’OKW, de lui préparer le plan d’une puissante offensive à partir des Ardennes et dont l’objectif sera Anvers. La surprise et la rapidité en seront les éléments majeurs.

Le 11 octobre, Jodl présente son plan à Hitler qui l’agrée dans les grandes lignes. Le 28 du même mois, les chefs d’état-major des feld-maréchaux Gerd von Rund-stedt et Walter Model, respectivement Oberbefehlhaber West et Oberbefehlhaber Heeresgruppe B, sont mis au courant. Ces derniers tenteront vainement de faire adopter à Hitler un plan plus réaliste, la «petite solution». Mais le 26 novembre, celui-ci décide «que rien ne sera changé au plan initial ».

Minutieusement préparée dans le plus grand secret, la puissante offensive des Ardennes débute le matin du 16 décembre 1944 sur un front s’étendant de Montjoie à Echternach. Par un temps couvert, empêchant toute opération aérienne, trois armées allemandes comprenant treize divisions d’infanterie et cinq divisions blindées attaquent une armée américaine constituée de cinq divisions d’infanterie et d’une division blindée. Deux de ces divisions d’infanterie US sont composées de «bleus» qui viennent d’arriver au front et deux des autres sont au repos sur un front calme, épuisées après les très durs combats de la forêt d’Hürtgen.

Les alliés furent-ils surpris par cette attaque?

Après la guerre, le lieutenant général Omar N. Bradley se justifia auprès de l’opinion publique américaine en expliquant qu’il avait pris «un risque calculé» en dégarnissant le front calme des Ardennes au profit des puissantes offensives programmées au nord et au sud de cette région. Aujourd’hui, la réponse à cette question est très nuancée.

On sait que, depuis le début de la guerre, les Britanniques décryptaient au moyen de ULTRA tous les messages transmis par radio émanant du QG de Hitler. A l’automne 44, ils décodaient à Bletchley Park en moyenne une cinquantaine de messages par jour.

Après le 20 octobre, les mouvements et les localisations des principales unités allemandes sont connus. On capte les ordres que reçoit la Luftwaffe d’effectuer des reconnaissances aériennes derrière le front américain et en particulier de vérifier l’état de tous les ponts de la Meuse entre Maastricht et Givet. A partir du 10 décembre, le silence radio est imposé à toutes les unités terrestres, mais la Luftwaffe ne le respecte pas.

D’autre part, des prisonniers allemands parlent d’une grande offensive imminente et des bruits de chars se font entendre derrière le front américain. Une femme luxembourgeoise, qui a traversé les lignes allemandes, signale avoir vu, sur la route de Bitburg à Vianden, de nombreux tanks et des bateaux placés sur des remorques de véhicules. Les officiers (S2) du renseignement attachés auprès des QG divisionnaires sont convaincus qu’une grande attaque se prépare. On ne les croit pas et même le colonel Dickson, S2 au QG de la lre Armée à Spa, lassant par ses nombreux rapports alarmants, est envoyé en congé de repos à Paris la veille de l’attaque allemande.

Aujourd’hui, la vérité impose d’affirmer que l’attaque allemande était prévisible et que les hauts responsables [...]
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