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Lesse. Le village qui ne voulait pas mourir
Paperback / 176 bladzijden / uitgave 1967
taal (talen) : frans
afmetingen : 212 (h) x 138 (b) x 22 (dk) mm
gewicht : 265 gram
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Dans les dernières semaines de 1966, le petit village ardennais de Lesse, 96 habitants, fut tiré de sa paix traditionnelle par une nouvelle stupéfiante : pour couvrir les besoins de la Belgique en eau, le gouvernement belge se préparait à noyer le village sous les dizaines de mètres d’eau d'un barrage de 100 millions de mètres cubes.

Ce fut la consternation dans ce merveilleux petit village dont les habitants ont de tout temps veillé avec un soin jaloux à limiter au strict minimum les contacts avec le monde extérieur.

Omer Marchal fut envoyé à Lesse par le journal auquel il est attaché en qualité de reporter, l’hebdomadaire Spécial, de Bruxelles. Après y avoir effectué un premier reportage, il y retourna. Il passa le temps qu’il fallait au bord de la rivière, questionnant les habitants pour en tirer ce livre d'actualités.

C’est un témoignage vivant. Omer Marchal fait parler les gens de Lesse, ces irréductibles Ardennais, et ce sont eux qui, par l’intermédiaire de l’auteur, racontent l'histoire de leur village ancestral et disent leur tristesse à l’idée de le voir disparaître.

Il n’est pas étonnant que l’auteur ait laissé, pour écrire ce livre, sa curiosité de journaliste professionnel céder le pas à sa sensibilité naturelle. Comme les gens de Lesse, il est ardennais, puisqu’il est né à Ochamps, le 22 avril 1936, dans le village même où la Lesse, « marraine » du village en péril de mort, prend sa source.

Au début de 1966, Omer Marchal avait écrit son premier livre, La Mort des Autres, fruit d'un séjour de plusieurs années au Rwanda où, avant de venir au journalisme, il a fait le métier d'agent territorial broussard. Déjà dans ces nouvelles, se gardant de toute littérature inutile, ce jeune écrivain s’efforçait de montrer ses héros tels qu’ils sont dans leur réalité, et de leur restituer leur propre langage.

Omer Marchal, Ardennais « mâtiné » de Bantou, laisse tour à tour à chacun des personnages qui se disputent son espace intérieur l’occasion de prendre le pas sur l’autre. Nul doute que les livres qu’il se propose d’écrire entre les reportages en Belgique ou à l’étranger, les interviews, les enquêtes, qui constituent son ordinaire de journaliste, demeurent longtemps encore influencés par cette double fidélité à son Ardenne natale et à l'Afrique où il a commencé sa vie.
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