Ce ne sont ici que des choses vues ou vécues, des témoignages directs de la lutte clandestine et de la bataille au grand jour dans deux de nos pays gascons, Armagnac et Couserans.
Ce que j'ai tenté pour le Gers et l'Ariège, d'autres, je le sais et je l'espère, le font ou vont le faire pour leur petite patrie. Ainsi pourront se constituer les sources où s'alimenteront les historiens de l'avenir, les historiens de ces maquis auxquels, avant tout, la France doit son salut.
Avant tout, ai-je dit. Ce qui ne signifie, de ma part, nul oubli, nulle ingratitude à l'égard de nos alliés. On verra, dans ces pages, que je ne passe pas sous silence la grande part qu'ils ont prise à la lutte clandestine ; sans eux, le maquis n'aurait pas eu d'armes pour la bataille; et voilà pourquoi je n'ai pu m'empêcher de peindre avec sympathie la figure mystérieuse d'un colonel britannique.
Accusé d'anglophilie en un temps où cela pouvait offrir quelque danger, on ne s'étonnera pas, je l'espère, si je demeure obstinément fidèle aux affections de ma jeunesse, si je suis de ceux qui ne conçoivent pas l'organisation de la paix sans une grande amitié entre ces deux terres de liberté, France et Grande-Bretagne.
Quand, à travers mille difficultés, depuis l'Andorre et la frontière d'Espagne jusqu'au front de l'Atlantique et même jusqu'à Paris (pour y retrouver des témoins), je menais mon enquête sur nos maquis de Gascogne, [...]
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