La Hesbaye dite namuroise couvre cette zone largement ouverte, à cheval sur trois provinces, entre Nivelles, Wavre et Namur. Sa pénéplaine où se relayent aujourd’hui les blés du soleil et les betteraves de l’automne, est riche en calcaire au sud et en grès au nord, l’un et l’autre mêlés à la brique presque omniprésente. L’habitat d’ampleur autrefois diverse se concentre souvent autour d’un clocher, près d’une grosse exploitation seigneuriale. Les abords jadis verdoyants en sont auréolés, entre les files de peupliers, par les masses blanches des «censes» en quadrilatère que ponctue le toit volumineux de la grange.
Mais irrigué de longue date par des grands chemins, ce «pays» était aussi perméable aux passages des troupes qu’il pourvoyait. Plus tard, il fut grignoté vers le sud par les extensions du sillon industriel, puis investi depuis le nord par les émigrations de la capitale. Il a donc changé, beaucoup. Que deviendront ses vieilles campagnes?

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