Le cimetière du Père-Lachaise, haut-lieu de l'Histoire, carrefour de bien des célébrités, musée de la statuaire funéraire, domine la Seine sur 44 hectares avec ses allées pentues et feuillues, sa permanente symphonie des oiseaux et ses différents lieux de culte.

Michel Dansel, pèrelachaisien conséquent, qui «préfère être vivant dans un cimetière plutôt que mort dans un hôpital», avait déjà publié, en 1973, chez Fayard, le livre le plus important et le plus complet jusqu'alors écrit sur cette nécropole. Ouvrage qui lui valut le Prix de l'humour noir.

Avec Les lieux de culte au Père-Lachaise, Michel Dansel apporte une dimension nouvelle et jamais encore traitée avec autant de rigueur. Il nous entraîne vers des sépultures, des monuments commémoratifs ou des lieux devant lesquels, au nom d'un idéal politique, religieux, culturel ou cultuel, des admirateurs, ou les défenseurs d'une cause, viennent se recueillir, ponctuer leur souvenir, rendre hommage. De Chopin à Jim Morrison, d'Edith Piaf à Allan Kardec, du Mur des Fédérés au monument aux morts élevé à la mémoire des Arméniens tombés pour la France, de l'histoire de l'enclos musulman aux divisions à dominante israélite, l'auteur passe en revue, et très largement, les principaux lieux de culte du Père-Lachaise.

Ce livre, qui fera date dans l'histoire des travaux fondamentaux sur ce champ de repos, s'impose comme une absolue nécessité.

Michel Dansel, amoureux de la face cachée des choses, est pathologiquement parisien. Auteur de nombreux livres sur Paris, notamment sur les champs de repos de la capitale, mais aussi sur l'histoire des rats, sur Les Fous à mi-temps, sa démarche a cinq axes majeurs : l'insolite, l'invraisemblable, l'inattendu, l'humour et la poésie. Docteur en littérature, ministre de la République de Montmartre, il a également publié des études sur des poètes comme Jules Laforgue ou Tristan Corbière. Il est aussi connu pour ses romans d'action, dont De la part de Barbara qui a reçu le Prix du Quai des Orfèvres.