Le voyageur qui, partant de Nice, remonte de bout en bout la vallée du Var, pénètre, au-delà de Guillaumes, dans le VAL D'ENTRAUNES. Quatre villages portent ce nom : VILLENEUVE-D'ENTRAUNES, CHATEAUNEUF-D'ENTRAUNES, SAINT-MARTIN-D'ENTRAUNES et, enfin tout au bout, à 1260 mètres d'altitude, ENTRAUNES. Quatre communes ayant, au cours des siècles, partagé le même sort, connu les mêmes infortunes, vécu la même existence et continuant, à notre époque, d'évoluer d'identique façon. Leur parenté est si étroite que le Haut-Varois se distingue aisément des autres habitants des Alpes-Maritimes.
Entraunes, qui fut sans doute la première agglomération organisée, puisque ses voisines prirent son nom, demeura la plus importante et la plus peuplée jusqu'aux environs de 1840. Mais cela n'implique aucune suprématie administrative.
L'adjonction de l'expression : D'ENTRAUNES, à Saint-Martin, Villeneuve ou Châteauneuf doit probablement remonter aux environs de l'an mille, lors de la réorganisation des paroisses et divisions administratives, pour différencier ces localités de certaines autres qui, dans la région niçoise, portaient le même nom.
Comme ses-voisines, Entraunes suivit le sort du COMTE DE NICE.
Le Val d'Entraunes, l'un des plus isolés de la région, formait une minuscule unité géographique. A défaut du bénéfice de fructueux échanges commerciaux, il connut l'un des premiers, les avantages d'une indépendance quasi-totale et les bienfaits d'un développement individuel et communautaire hors pair.
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