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La Belgique rétro 1890 - 1914
door Collectif
Gebonden (doek) / 298 bladzijden / uitgave 1988
taal (talen) : frans
uitgever : Reader's Digest
ISBN : 2871010129
EAN : 9782871010128
afmetingen : 310 (h) x 232 (b) x 27 (dk) mm
gewicht : 1480 gram
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referentie : 1012083
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Un siècle meurt, un autre naît, sans soubresauts, sans transition ni changements notoires, Rome est toujours dans Rome, Paris reste Paris et l'Epoque qui se dit Belle, n'a pas pris une seule ride.

L'Europe, installée dans la paix depuis plus de vingt ans, valse à l'endroit et à l'envers et garde l'œil fixé sur ses princes qui se montrent plus volontiers aux courses et à la promenade qu'aux armées.
En 1898, aux obsèques de Bismarck, le vieux chancelier de Prusse, quelqu'un avait demandé si c'était la guerre ou la paix qu'on enterrait.

La question était restée sans réponse, car, à l'orée de la quarantaine, le «Kaiser» inquiète moins qu'il ne fait sourire avec ses crises d'autorité, son bras infirme et sa moustache en croc.

Nul ne se risquerait à lui prêter de quelconques intentions belliqueuses, sinon Léopold II de Belgique, qui était sorti si tourneboulé d'une conversation avec son cousin Guillaume qu'il portait son couvre-chef à l'envers.

Le monde occidental découvre le désastre de la flotte russe à Port-Arthur via de mauvaises photos dans les quotidiens de 1904. Dans les clubs et les salons, on commente les opérations, on disserte de la stratégie et des nouvelles armes japonaises, mais Chine, Japon, Corée..., que c'est loin tout cela !

A Saint-Pétersbourg, la neige s'est teintée du sang des centaines de manifestants que la troupe a tirés comme des lapins parce qu'ils avaient eu l'outrecuidance de réclamer du pain et des réformes sous les fenêtres du Tsar. Le début d'une révolution... Mais qui s'en émeut en 1905, à l'exception des Plékhanov, Lénine, Trotski qui s'étaient réunis à Bruxelles, en un congrès confidentiel avec une poignée de marxistes russes ?

«Le Grand Soir où la bourgeoisie succombera et où rayonnera la justice», s'inscrit dans un avenir mythique. Pourtant, dans la majorité des pays européens, le socialisme réalise une percée magistrale, tantôt par le biais des grèves et d'une violence sporadique, tantôt en de sages combats menés dans la légalité. Car la Belle Epoque est, à défaut d'une ère de grands bouleversements, un temps de contrastes que domine celui des inégalités sociales. Jaéais auparavant aristocrates et grandes bourgeoisies, n'étaient apparues plus parées, plus exaltées en leur féminité par le luxe des tissus et des matières précieuses qui faisaient leurs robes, leurs bijoux, leur cadre de vie et jusqu'au détail, leurs équipages et leur train de maison. Jamais non plus misère n'avait été plus noire dans les cités industrielles, dans ces venelles surpeuplées dont l'alcoolisme et le manque d'hygiène ne constituaient pas les moindres plaies. Fête galante d'une part vers laquelle convergent toutes les modes, tous les plaisirs, toutes les conquêtes et les innovations liées au progrès technique. A l'opposé, labeur obscur des paysans, anonymat des mains sales maniant l'outil et la peur. Peur de manquer — de pain ou de travail —, peur du froid, peur de la maladie... Epoque séduisante et terrible qui porta l'aviation, l'automobile, le cinéma et la radio sur les fonds baptismaux. Belle Epoque... Exclusivement «Belge Epoque» dans ce livre, par la force des choses et aux seules fins peut-être de faire mentir le dicton cher à Léopold II qui reprochait à ses compatriotes «de penser petit et de critiquer tout».
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