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Anciennes sources d'eau de nos campagnes
Paperback / 118 bladzijden / uitgave 1990
taal (talen) : frans
ISBN : 287114051X
EAN : 9782871140511
afmetingen : 210 (h) x 245 (b) x 9 (dk) mm
gewicht : 450 gram
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zeer goede staat
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referentie : 1014048
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Il fallait, après avoir recensé les fontaines et les pompes de nos villes, compléter l’opération à travers les campagnes de Wallonie. C’est chose faite. Mais entendons-nous bien : dresser l’inventaire systématique et exhausif des points d’eau du monde rural eût été illusoire; ni le temps ni les moyens convenus n’auraient permis semblable prospection (*).

En tient lieu un large ratissage, étoffé de sondages plus minutieux. Aucune région n’a été oubliée. Résulat? Une couverture sérieuse du terrain et un échantillonnage vraiment recevable. Puis, une sélection raisonnée a posé l’accent sur des aspects qui nous ont paru surtout intéressants : dégager des typologies, consigner des pratiques, relever des formules stylistiques. A cet égard, deux à trois réflexions générales s’imposent d’emblée.

Il apparaît que la répartition géographique des points d’eau a toujours été inégale. C’est qu’en effet, la nature du sous-sol, ici autorise un captage sans grosse difficulté à presque tout un chacun, là impose en revanche la mise en œuvre de moyens plus conséquents et dès lors, des points de distribution collectifs. Or, de l’aveu même des spécialistes, aucune carte géologique n’est disponible à ce jour sur l’ensemble de cette problématique.

A cette évidence de la nature s’ajoute la diversité d’initiative des pouvoirs publics, principalement communaux à l’époque. La densité relative des lavoirs en témoigne. Celle des équipements en fonte ne semble pas moins significative.

Sans doute l’usage des fontaines et des pompes, des lavoirs ou des abreuvoirs, s’est-il en général tari de nos jours. Les pratiques qui l’accompagnaient, se sont estompées dans l’entendement collectif, sinon perdues. Leur souvenir cependant ne s’est toujours éteint. Assez nombreuses sont les vieilles personnes qui savent encore et qui racontent des «histoires d’eau »...

Autre chose est, — à certaines exceptions près, d’autant plus remarquables du reste —, la vénération qui entourait des sources et des fontaines «merveilleuses». Depuis le fond des âges, mythes archaïques et traditions séculaires se sont emparés de cette eau dont l’homme émergea au sortir d’une nuit étoilée...

Sur ce vieux fond de croyances mélangées, la religion chrétienne a greffé une série d’invocations nouvelles. Des cultes sont nés, des rites se sont déployés. Avec leur attirail de recettes, de prières, d’ex-votos dont la réalité verse doucement dans un folklore aimable. Il ne s’est agi souvent que d’une transposition, dans la psychologie, un peu frustre peut-être, des pèlerins d’autrefois, d’un savoir empirique que la médecine n’expliquait pas et que la pharmacopée moderne ne remplaçait pas encore. La vertu naturelle de l’eau devint miracle du saint protecteur. Mais après tout, la croyance importe davantage que la matérialité. Elle agit plus et soulage mieux ! Remarquons enfin que la production des manufactures de pièces en fonte a livré des pompes et des bornes-fontaines quasiment standardisées. Dans son catalogue, un fournisseur proposait certains modèles « à combinaison variable » ; 1 ’ acquéreur pouvait en assembler des éléments suivant ses goûts et ses possibilités. L’étroitesse du marché industriel n’excluait donc point toute inventivité... Dans l’ordre néo-classique du moins, qui, on le sait, prévalait hautement dans les manifestations du secteur public.
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