À l'issue de la Première Guerre mondiale, on est dans l'incapacité de poursuivre les criminels de guerre allemands. Des poursuites judiciaires s'organisent devant la Cour suprême de Leipzig, mais elles ressemblent plus à une mascarade qu'à de véritables procès dignes de ce nom. Il en résulte un sentiment de frustration dans les pays lésés par une telle pratique. C'est pourquoi, quand la Seconde Guerre mondiale éclate, les alliés promettent de prendre des mesures afin de poursuivre et de punir les crimes de guerre.

Comment la Belgique s'y est prise pour juger les criminels de guerre allemands et leurs collaborateurs ? Quelle analyse ressort des procès de la Gestapo en Belgique? Les Belges et les Allemands ont-ils été traités de la même manière par la Justice belge ?

Finalement, peut-on véritablement juger les crimes de guerre?

L'auteure est licenciée en histoire de l'Université libre de Bruxelles. Elle poursuit actuellement ses études dans le cadre d'un diplôme d'études spécialisées transdisciplinaires, également à l'ULB, dans le but de réaliser une thèse de doctorat au sujet des francophones de Flandre des origines à nos jours.