La Bruyère a des paysages campagnards encore riches et variés, principalement à Emines, Rhisnes, Bovesse et Villers-lez-Heest. Les plaines de Saint-Denis, Meux, Warisoulx ont conservé malgré leur uniformité, des endroits pittoresques inattendus que nous évoquons dans les pages qui suivent. Les ruisseaux, les étangs, les anciennes carrières, les bois, sont autant de sites à découvrir grâce aux chemins campagnards et aux sentiers maintenus ou créés.

Traversée par la ligne de chemin de fer Namur-Bruxelles depuis 1855, la région de La Bruyère a été aussi transformée par la création des chaussées, au dix-neuvième siècle, de deux autoroutes dans les années 1970, la E411 à l'est et la E42 au sud, par l'établissement de lignes à haute tension et du zoning de Rhisnes et enfin, par des lotissements. De 5900 habitants en 1975, on atteint les 9075, en 2015, soit une augmentation de plus de 50% en 40 ans, alors que les autorités communales refusent les terrains à bâtir de moins de 10 ares pour conserver le caractère rural de l'entité. La pression immobilière et le remembrement terminé en 1986 ont changé les paysages campagnards.

Plusieurs points positifs sont cependant à souligner : l'épuration partielle des eaux du bassin du Houyoux (celui de la Mehaigne est encore à faire), l'interdiction des herbicides sur les terrains communaux (trottoirs, abords des arbres, ...), l'évolution de certaines terres agricoles en bio, ce qui réduit les apports d'engrais chimiques et les pesticides. La prise de conscience de la population de l'importance de l'environnement (recyclage, parcs à conteneurs, nettoyage des berges des ruisseaux, ...), favorisent un environnement plus propre.

Nous évoquons le patrimoine naturel de La Bruyère dans les pages qui suivent. Bonne promenade dans leur découverte...